La coopÈration entre les Iles Canaries et Agadir en particulier, le Souss Massa en général, prend de plus en plus d'interêt et d'ampleur. La preuve vient d'Ítre donnÈe rÈcemment avec une importante visite d'hommes d'affaires de Lanzarote à Agadir pour la signature d'une convention de partenariat entre la Chambre de Commerce d'Agadir et se consoeur de Lanzarote. La mission a été organisé par Proexca et la CCIS et soutenue avec une implication exemplaire par le Consul Général d'Espagne M. Rodriguez José Coso. Les relations de partenariat entre Agadir et les Canaries, ne datent pas d'aujourd'hui. Elles dates de plusieurs années déjà. Elles avaient démarré on se rappelle bien par l'implantation dans la CCIS d'Agadir, d'une cellule de Proexca, organisme de promotion des échanges économiques entre les Iles Canaries et Agadir. Dirigé depuis lors par Léo Arestided, cet organisme n'a cessÈ d'approfondir la coopÈration entre les partenaires qui, désormais, s'inscrit dans une durabilité et dans un dynamisme certains. Les missions se suivent, s'élargissent, la coopération se concrétise dans divers domaines. La balle est maintenant dans le camp d'Agadir. Dans la phase intéressante où se trouve la coopération économique des deux parties, les gadiris doivent à l'instar des canariens, ouvrir un bureau de liaison à Las Palmas. Un bureau "proexca", version Agadir, Souss Massa. Cet organisme est nécessaire pour l'accompagnement du suivi de toutes les conventions de partenariat qui sont signÈes entre les deux parties. Autrement dit, Agadir/Souss Massa, doit passer à la vitesse supÈrieure et ouvrir un reprÈsentant à Las Palmas pour assurer et à la partie canariennes et à la partie marocaine le soutien logistique qu'il faut afin que les entreprises concrÈtisent mieux le dÈveloppement Èconomique bilatéral envisagé. La recette de Proexca à Agadir marche bien. A la partie gadirie de la calquer et d'en faire une autre à Las Palmas. Ainsi, donc, il faut pour que cet organisme rÈussisse, lui assurer les moyens matÈriels et humains nÈcessaire à sa mise en place et à sa mission. Les moyens matÈriels existent, les moyens humains, il suffit de prendre la dÈcision qu'il faut au sein de la CCIS, dans une collaboration parfaire avec le Conseil RÈgional de la RSMD, la Commune Urbaine d'Agadir, le CRT, le CRI, les Chambres professionnelles, et les associations professionnelles concernÈes, telle la CGEM. Bref le temps de l'amateurisme dans la concrÈtisation des diverses conventions de partenariat avec les Ils Canaries doit cÈder la place au professionnalisme et à l'obligation du rÈsultat. Des atouts formidables existent chez les deux parties, l'expÈrience et le savoir faire des canariens en matiËre de commerce international, tourisme, pÍche et agro-industrie rendrait de bons services au dÈveloppement Èconomique rÈgional dans la RSMD. En plus les volontÈs politiques et les volontÈs Èconomiques, à travers les reprÈsentants des organismes publics et privÈs des deux côtÈs sont bien affichÈs pour aller de l'avant à l'approfondissement des relations Èconomiques entre Agadir/Souss Massa et Le Iles Canaries. Il est grand temps donc de passer à des actions plus fÈdÈratrices et plus gÈnÈratrices de relations bilatÈrales profitables aux deux parties. La crÈation d'un bureau à Las Palmas, qui reprÈsentera la partie gadirie, doit s'inscrire dans cet esprit et dans cette dynamique.