Travaillant au quotidien auprès des jeunes entrepreneurs pour la création d'entreprises perennes et performantes, Centre des Jeunes Dirigeants d'Entreprises (CJD Maroc) s'est donné comme mission de former et d'orienter les porteurs de projets. A la tête de ce centre, Tariq Zidi a suivi avec beaucoup d'attention le discours royal d'ouverture de la 4è année législative de l'actuelle législature. « L'appel lancé par SM le Roi Mohammed VI est en phase avec notre mission quotidienne. Comme le Souverain l'a bien souligné, les banques, l'exécutif et Bank Al Maghrib ont le devoir de travailler main dans la main pour faire décoller l'entreprenariat au Maroc »,commente Tariq Zidi. Le dirigeant du CJD estime qu'il « faut réfléchir ensemble. Le secteur public, le secteur privé et la société civile pour l'élaboration du nouveau plan de développement et l'application des nouvelles orientations royales évoquées dans le discours de l'ouverture du Parlement ». Ainsi, pour Tariq Zidi, quatre éléments feront la réussite de ce nouveau plan de développement des entreprises au Maroc, « la formation, le financement, le foncier et la fiscalité. Les quatre vont ensemble pour toute entreprise qui cherche à se développer ou en phase de création. Les TPE et la PME ont besoin d'abord d'accompagnement ». Et pour y arriver, il faut « moins de bureaucratie », résume-t-il. « Aujourd'hui quand on demande à un jeune entrepreneur de faire un business plan, on doit se mettre à l'esprit que ce jeune entrepreneur n'a pas forcement les acquis qui lui permettront de réaliser ce plan. Or, il détient la fibre entrepreneuriale et a la vocation pour créer de la richesse et de la valeur ajoutée. A mon sens, un tel profil on doit lui demander seulement les documents qu'il est capable de fournir. Les documents ne vont jamais créer de la richesse ni de l'emploi », explique le DG du Centre des Jeunes Dirigeants d'Entreprises avant de continuer que « les banques doivent prendre plus de risques pour financer les porteurs de projet. Une banque doit avoir au moins 2,5 % de risques. Il faut que les banquiers changent de mentalité par rapport à la prise de risques. Nous sommes le seul pays où il existe un taux de chômage important de 9,5% et ou les banques se portent bien ». Plateforme de réflexion, le Centre des Jeunes Dirigeants d'Entreprises a été derrière plusieurs initiatives, notamment, le statut de l'auto-entrepreneur, plafonnement du capital pour la création d'une entreprise. En activité depuis 2001, le CJD se penche sur la formation des jeunes dirigeants et les jeunes entrepreneurs pour les accompagner à grandir.