C'est en mai dernier, lors du Festival de Cannes que le premier long métrage du réalisateur marocain Alaa Eddine Aljem «Le miracle du Saint Inconnu» a été dévoilé. Du 2 au 13 octobre prochain, c'est au Festival du film de Londres que cet opus sera présenté. Jugée comme la grand-messe du cinéma au Royaume-Uni, cette manifestation cinématographique est organisée par l'Institut du film britannique (BFI) et parrainée par le quotidien The Times. Depuis 1956, chaque année plus de 300 projections de films, documentaires et courts-métrages de plus de 50 pays sont organisées. Le film marocain s'offrira deux projections à Londres, le 2 et 4 octobre et ce après Melbourne, Sarajevo et même Marseille. C'est Younes Bouab qui s'offre le rôle principal et partage l'affiche avec Anas El Baz (qui interprète un médecin de campagne), Hassan Badida, Salah Bensalah ou encore Bouchaib Essamak. Le synopsis se veut l'histoire d'Amine, un jeune homme qui se cache dans les collines pour ainsi échapper à la police après avoir volé une importante somme d'argent. Avant son interpellation, il enterre cet argent dans un trou qu'il fait passer pour une tombe. Il purge une peine de dix de prison ferme. A sa sortie, il découvre que la cachette où il avait renfermé son butin est devenue la tombe « du Saint Inconnu », un homme saint de la région dont la sépulture n'a été retrouvée qu'il y a dix ans. Le lieu de pèlerinage est aujourd'hui la principale activité économique du village environnant. Amine décide finalement de s'y installer, pour tenter de récupérer son argent. Le film est une co-production France-Maroc, co-financée par la fondation Doha avec la participation de l'Allemagne, du Liban et du Qatar.