Elles sont âgées de 21 et 25 ans et ont écopé d'une peine, respectivement, de sept et six ans de prison ferme assortie d'une période de sûreté fixée aux deux tiers par le tribunal correctionnel de Paris. Deux jeunes femmes, qui sont déjà en détention, ont comparu pour « association de malfaiteurs en vue de la préparation d'actes terroristes », rapporte Libération. Me Simon Clemenceau, avocat de l'une d'entre elles, a fait savoir que c'était une « peine particulièrement lourde par rapport aux faits ». « On est quand même que sur des paroles », a-t-il affirmé après le délibéré. Alors que sa cliente se dit soulagée de ne pas avoir été condamnée à dix ans, comme le ministère public l'avait requis à son encontre. La jeune femme de 25 ans, sous surveillance de la DGSI, habitait dans le Puy-de-Dôme et était immergée dans une intense propagande de l'Etat islamique. C'est en août 2016 qu'elle a été arrêté au moment où elle soutenait vouloir commettre une action violente au nom du jihad, et cherchait à convaincre une mineure de commettre un attentat. Celle âgée de 21 ans était son amie virtuelle sur l'application de messagerie Telegram. Elle était originaire de l'Essonne et a admis à la police qu'elles devaient toutes deux commettre une attaque au couteau. Elle voulait se retrouver pour « tuer le maximum de personnes ». Le tribunal a jugé les propos des deux jeunes filles ayant prêté allégeance à Daech « très inquiétants », tout en notant une attitude en détention préoccupante. Les deux amies vont également être inscrites au Fichier judiciaire des auteurs d'infractions terroristes.