Alors que des rumeurs persistantes circulent sur les réseaux sociaux autour d'irrégularités ayant entaché le processus d'attribution de logements pour des habitants d'un bidonville à Casablanca, la Wilaya de la capitale économique revient dans un communiqué sur les détails de cette affaire. Les vidéos en question montrent des habitants du bidonville Oueld Jmel, relevant de la circonscription d'Anfa à Casablanca, qui dénoncent ne pas avoir bénéficié d'une opération de relogement. Des propos fermement démenties par la Wilaya. « Le recasement des habitants du bidonville Oueld Jmel, qui a concerné quarante-deux familles ayant bénéficié du programme national "Villes sans bidonvilles", a fait l'objet d'une convention signée en mars dernier entre la société, Progrès Bat, propriétaire du terrain, et les différentes Administrations publiques en vue d'assurer le déménagement des habitants de ce bidonville vers le projet "Nasr" à Bouskoura (des lots de terrains d'une superficie de 80 m2 avec R+3) à raison d'un lot de terrain pour deux bénéficiaires », précise la Wilaya dans un communiqué. L'opération, qui a démarré le 23 avril dernier, a permis le relogement de trente familles dans des conditions normales, les douze autres ont refusé l'offre proposée, en insistant d'inclure d'autres bénéficiaires ne répondant pas aux critères requis, fait remarquer la même source. Les allégations contenues dans ces deux vidéos sont donc fausses car émanant de personnes qui, pour la plupart, ne figurent pas sur les listes des bénéficiaires car elles ne remplissent pas les conditions requises, et tentent de faire pression sur les autorités afin de bénéficier de lots de terrain''. Le communiqué évoque à cet égard un certain Mohamed Zakhan qui s'est marié après l'opération de recensement et qui ne figure pas sur la liste des bénéficiaires, sachant que cinq membres de sa famille, à savoir, ses frères et son père Bouchaib Zakhan qui apparaît lui aussi sur ces mêmes vidéos ont bénéficié de lots de terrain. C'est le cas aussi de Naima Tannour qui ne réside pas dans le bidonville, mais dont quatre membres de la famille ont bénéficié, eux aussi, de lots de terrain, y compris sa mère. ''L'autorité locale concernée par cette opération, tout en informant l'opinion publique de la réalité des choses, se réserve le droit d'entamer la procédure juridique et de poursuivre en justice toute personne l'ayant impliquée dans cette affaire'', conclut le communiqué.