Le Suriname a réitéré, mercredi, sa décision de retirer sa reconnaissance de la fantomatique RASD, en exprimant son soutien à une solution politique définitive au différend régional sur le Sahara dans le cadre de la souveraineté du Maroc et de son intégrité territoriale. « Le gouvernement de la République du Suriname réitère sa décision prise le 9 mars 2016 et communiquée aux Nations Unies, en vertu de laquelle il a retiré sa reconnaissance de la soi-disant RASD », selon un communiqué conjoint signé à l'occasion de la visite officielle au Suriname du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita. Tout en réitérant sa « position de principe en faveur des principes internationalement reconnus du dialogue et du règlement pacifique des disputes », le Suriname a salué « l'engagement du gouvernement du Maroc en faveur d'une solution politique définitive et mutuellement acceptable » et a appelé « toutes les parties à continuer sur la voie du dialogue pour parvenir à une telle solution dans le cadre de la souveraineté marocaine et l'intégrité territoriale du Royaume », précise le document publié à l'issue d'entretiens entre Bourita et son homologue du Suriname Yldiz Pollack-Beighle. Lors de ces entretiens, Bourita a informé Pollack-Beighle des derniers développements concernant la question du Sahara et a réitéré l'engagement du Royaume à œuvrer de concert avec les Nations Unies en vue de parvenir à une solution juste et définitive à ce conflit régional. Les entretiens ont également porté sur nombre de questions d'intérêt commun liées au commerce, aux investissements, à la connectivité, aux échanges culturels, au tourisme et à l'échange des expériences.
Bourita a entamé mercredi une visite au Suriname, où il a eu des entretiens avec plusieurs hauts responsables du pays caribéen.