Le Festival international de musique andalouse de Casablanca a soufflé hier samedi à Casablanca sa première bougie au bout de trois jours de chants et de musique. Pendant trois soirées, la ville blanche a donné rendez-vous aux passionnés de ce patrimoine immatériel marocain et maghrébin. Le rideau est tombé, samedi 25 mai, à la métropole casablancaise, sur la première édition du Festival international de musique andalouse, un événement artistique fédérateur dédié à la transmission et la préservation d'un art musical immémorial. Le festival a connu la participation de 150 artistes venus de trois pays, à savoir, l'Algérie, la Tunisie et l'Espagne. En effet, la première soirée a été animée par la troupe tunisienne « Almaloufajia » de musique andalouse de Monastir, dirigée par Mahmoud Frij, alors que la seconde a vu se produire l'orchestre andalou de Abdelkrim Raïss sous la direction de Mohamed Brioul avec en deuxième partie une troupe espagnole de flamenco. La troisième et dernière soirée a donné l'occasion au public casablancais d'apprécier des chants l'orchestre algérien « Dar El Gharnatia » sous la houlette de Mohamed Charif Saoud avec la participation de l'artiste soliste Manal Gharbi et en clôture de la soirée la prestation du choral de la Nouba Al Andaloussia avec la participation de 80 choristes. Selon l'Association Nouba Al Andaloussia, l'objectif essentiel de cet événement est de réussir la transmission aux générations montantes en vue de pérenniser la musique andalouse sous ses différentes couleurs maghrébines voire méditerranéennes. Par ailleurs, le Conseil Préfectoral de la ville de Casablanca a été partenaire de cette première édition. En 2017, le Conseil a dévoilé son programme de développement de la Préfecture pour la période 2016-2021, avec 29 priorités et 75 projets visant à répondre aux besoins et aspirations des Casablancais, notamment, dans le secteur culturel.