La coordination syndicale quintipartite, qui inclut la confédération Démocratique du Travail (CDT), l'Union générale des travailleurs du Maroc (UGMT), le Syndicat National de L'Enseignement (FDT), l'Union marocaine du travail (UMT) et la Fédération Nationale des Enseignants (FNE) a appelé, samedi, 30 mars à un sit-in qui sera observé ce mardi 2 avril devant le parlement pour dénoncer la loi-cadre sur l'éducation et l'enseignement, qualifiée de "rétrograde". Dans un communiqué conjoint, les centrales syndicales de l'enseignement expriment leur rejet des législations qui sont à même de mettre fin à la gratuité dans l'enseignement public, enjoignant au gouvernement de tenir compte des intérêts de la population et respecter son droit essentiel d'accéder à l'éducation. Le communiqué appelle par ailleurs à l'urgence de satisfaire les revendications des enseignants contractuels, à travers leur insertion directe dans la fonction publique, et donc assurer leur retour dans les salles de classe. Devant être voté ce lundi 1er avril, le texte a été critiqué et pointé du doigt par l'ancien chef du gouvernement, et ancien secrétaire général du parti de la Justice et du Développement Abdelilah Benkirane. Il sera à l'ordre du jour d'une prochaine session extraordinaire de la Commission de l'enseignement à la Chambre des représentants pour examen. عبد الإله ابن كيران - Abdelilah Benkiran