L'ambassadeur pour la négociation multilatérale, Aziz Mekouar, vient d'énoncer la proclamation de Marrakech pour l'Action en faveur du climat et du développement durable, devant les délégations des Parties. En bref, les points les plus importants. Sur invitation de Salaheddine Mezouar, président de la 22ème Conférence des Nations Unis sur le changement Climatique, l'ambassadeur Aziz Mekouar a prononcé la proclamation de Marrakech pour « signaler un changement vers une nouvelle ère de mise en œuvre et d'action en faveur du climat et du développement durable ». Pour une forte dynamique environnementale Tout en exposant les inquiétudes des participants de la COP22 quant à l'accélération du réchauffement climatique et à l'urgence d'agir, le document s'avère optimiste et réitère la satisfaction de l'entrée en vigueur rapide de l'Accord de Paris, tout en s'engeant pour sa mise en œuvre effective. « Cette année, nous avons assisté à un élan extraordinaire en matière de lutte contre les changements climatiques, partout dans le monde, ainsi que dans de nombreux fora multilatéraux » a noté Aziz Mekouar qui a ajouté que la mission actuelle est de « perpétuer cet élan » afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre et encourager les efforts en matière d'adaptation, notamment en appuyant l'Agenda pour le Développement Durable de 2030. Les pays les plus vulnérables au cœur des préoccupations La proclamation de Marrakech appelle donc les politiques à s'engager fermement afin de lutter contre les changements climatiques, tout en se solidarisant avec les pays les plus vulnérables. L'ambassadeur pour la négociation multilatérale a ainsi insisté sur « la nécessité d'appuyer les efforts visant à améliorer leur capacité d'adaptation, à renforcer leur résilience et à réduire leur vulnérabilité ». Le texte incite également toutes les Parties à éradiquer la pauvreté dans ces régions, à assurer la sécurité alimentaire et à prendre les mesures nécessaires pour affronter les dégâts des changements climatiques dans le domaine de l'agriculture. La question financière est de mise Le plaidoyer de Marrakech pour l'action climatique appelle à une forte contribution financière. L'appel concerne également l'amélioration des capacités technologiques, notamment des pays développés vers les pays en voie de développement. A cet égard, les pays développés Parties ont réaffirmé leur objectif de mobiliser « 100 milliards de dollars ». Pour la ratification de l'Amendement de Doha Les Parties ont également encouragé la ratification de l'Amendement de Doha. Ce dernier définit les engagements des signataires de l'accord du protocole de Kyoto à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Un engagement qui prend effet de 2013 à 2020, et qui stipule que les pays concernés doivent réduire leurs émissions annuelles à 80%.