Loin des reportages en boucle dans les chaines de télévision et des statistiques scandées pour nous informer quant à l'immigration, le photographe Tarek Ananou aborde le sujet différemment et nous propose une collection de photographies titrée « La bonne vie » Encore quelques jours pour découvrir les magnifiques clichés du photographe Tarek Ananou. Cet artiste expose depuis le 4 janvier et jusqu'au 28 février ses œuvres à la Villa des arts de Rabat. Ses photographies toutes en noir et blanc sont le fruit d'un travail de longue haleine auquel il a consacré presque une année. Pour ce faire, Tarek Ananou s'est rendu au Nord du Royaume, passage obligé des jeunes migrants avant d'emprunter le chemin vers l'Europe. Il a sillonné les villes de Tanger et Sebta ainsi que le petit village de Belyounech, pour capter des moments de vie et immortalisé des états d'expectation. Grâce à sa parfaite maîtrise des langues, le français, l'espagnol sans oublier la Darija, et une propension naturelle à aller vers l'autre, ce photographe a réussi à réaliser des photographies d'une grande justesse. Des clichés, par le biais desquels Tarek Ananou a essayé de de dénoncer l'injustice sociale la discrimination dont sont victimes les migrants. « Cette exposition n'est qu'un infime témoignage d'un monde composé de récits visuels qui, je l'espère, ne vous laisseront pas indifférents à cette urgence sociale qui nous entoure » conclut l'artiste. En attendant d'aller découvrir le travail de ce photographe, voici quelques unes de ses photographies pour un avant goût ... . . .