Les travaux de la 32ème session du Sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine (UA) ont débuté, dimanche à Addis-Abeba. L'examen et l'adoption de plusieurs rapports thématiques sur des dossiers stratégiques de l'Union seront à l'ordre du jour de ce Sommet. Le Chef du gouvernement, Saâd Dine El Otmani, qui représente SM le Roi Mohammed VI à ce Sommet, préside la délégation marocaine à ce conclave, composée du ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita et du ministre délégué chargé de la Coopération africaine, Mohcine Jazouli. Ce Sommet sera marquée par le lancement du thème de l'année 2019 de l'Union africaine: «Année des réfugiés, des rapatriés et des personnes déplacées: Vers des solutions durables aux déplacements forcés en Afrique». La 32-ème session ordinaire du Sommet de l'UA (10 - 11 février) aura aussi à examiner d'autres grands chantiers de l'UA, visant à faire aboutir les réformes institutionnelles entamées, notamment le renforcement de l'intégration économique en Afrique et la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), en vue de renforcer la capacité organisationnelle de l'UA, réaliser sa vision et sa mission et renforcer son leadership sur la scène internationale. Il sera procédé également à l'élection du président du Bureau de la Conférence de l'UA pour l'année 2019 et du président de l'UA pour l'année 2020. Le président rwandais Paul Kagame, qui a multiplié les initiatives durant son année à la tête de l'Union africaine, doit passer le témoin à l'Egypte. Le chef de l'Etat égyptien Abdel Fattah al-Sissi prendra officiellement la présidence tournante de l'UA lors de la cérémonie d'ouverture du sommet. "Il y a un vent d'espoir dans le continent africain", avait affirmé le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, lors d'un point de presse samedi à l'issue de sa rencontre avec le président de l'Union africaine, soulignant que la coopération entre les Nations Unies et l'Union africaine est un "vecteur stratégique fondamental pour la paix, la sécurité et le développement". Selon lui, ce vent d'espoir est "à la fois lié aux initiatives conjointes de l'Union africaine (UA) et des Nations Unies (ONU), et aux initiatives de chefs d'Etats et de gouvernements africains".