Les autorités marocaines ont catégoriquement rejeté ce qui a été rapporté par l'organisation Amnesty International au sujet du procès des détenus dans le cadre des événements d'Al-Hoceima, et ce pour “manque d'objectivité et d'impartialité”. Les autorités marocaines expriment leur rejet catégorique de ce qui a été rapporté par l'organisation Amnesty Internationale dans son rapport qui manque d'objectivité et d'impartialité reconnues dans les normes internationales, a indiqué lundi la Délégation interministérielle aux droits de l'Homme dans un communiqué. En l'absence d'une lecture juridique réfléchie du verdict initial, le rapport de l'organisation, fait essentiellement dans le doute, rend sa position incompatible avec les normes reconnues au niveau international, notamment les principes fondamentaux relatifs à l'indépendance de la justice, a fait savoir la délégation. Les autorités marocaines expriment ainsi leur rejet total des conclusions tirées, qui manquent, à leur tour, de précision et d'objectivité, ce qui rend tout le contenu de ces propos contradictoire avec les données réelles et juridiques du dossier soumis actuellement à la justice, selon la même source. Les autorités marocaines, poursuit le communiqué, s'étonnent fortement de la position d'Amnesty international, laquelle constitue une ingérence flagrante dans le travail de la justice et une atteinte explicite aux normes les plus basiques en la matière. Les autorités marocaines réitèrent leur rejet total de ce qui a été rapporté par Amnesty international, insiste la Délégation interministérielle aux droits de l'Homme, annonçant qu'elle publiera, dans les prochaines semaines, une réponse détaillée aux allégations rapportées par cette organisation. Les autorités marocaines restent, par ailleurs, ouvertes à toute initiative visant à maintenir le dialogue constructif, relève la Délégation, tout en soulignant que l'indépendance de la justice dans le Royaume est consacrée par l'article 107 de la Constitution et mise en œuvre conformément à la loi organique relative au Conseil supérieur du pouvoir judiciaire et à la loi organique portant statut des magistrats.