En réaction aux informations de presse selon lesquelles le ministère de l'Education nationale, de la Formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique aurait décidé de "franciser" l'examen de baccalauréat au titre de l'année scolaire 2018-2019 pour les matières scientifiques, le ministère a affirmé qu'aucune modification n'a été apportée aux langues des épreuves du baccalauréat , toutes branches confondues. Rappelant que les cours de mathématiques pour la première année du baccalauréat, branche sciences économiques et gestion, et la deuxième année du baccalauréat pour les filières sciences économiques et science de gestion comptable, sont dispensés en langue française, comme le cas pour les matières des mathématiques et des sciences physiques au tronc commun technologique, la première année du baccalauréat pour les filières science et technologie mécanique (STM) et science et technologie électrique (STE) et pour la 2ème année du baccalauréat pour les filières STM et sciences et technologies, le ministère a, dans ce sens, précisé qu"'il est tout à fait naturel d'élaborer les questions des épreuves de ces branches en langue enseignée, soit le français". S'agissant de l'intégration de l'éducation islamique dans l'examen national unifié du baccalauréat pour les filières professionnelles, la même source a indiqué que cette mesure intervient suite à une décision préalable du ministère qui repose sur la généralisation des cours d'éducation islamique pour les branches et les filières professionnelles au niveau de l'enseignement secondaire qualifiant pour les étudiants des troncs communs professionnels (agriculture, industrie et services), au niveau des 1ère et 2ème année du cycle de baccalauréat et des troncs communs scientifique et technologique, outre les filières des sciences et celles des sciences et technologies pour les 1ère et 2ème année du baccalauréat. Et de rappeler que le ministère avait décidé de généraliser l'enseignement de la philosophie à tous les cycles du baccalauréat professionnel et ce, dans la perspective de se préparer à l'intégrer dans l'examen national unifié du baccalauréat au titre de l'année scolaire 2019-2020 en vue de garantir l'équité et l'égalité des chances pour les étudiants dans les différentes branches. Le ministère a, en outre, appelé tous les médias à s'assurer de la véracité des informations avant leur publication.