Toujours pas fixés sur leurs sorts, les migrants marocains retenus dans les centres de rétention à Tripoli lancent un nouveau cri de détresse. Depuis ce samedi 26 mai, ils sont plusieurs dizaines à observer une grève de la faim ouverte pour protester contre le retard de leur rapatriement. Après plusieurs mois passés dans les centres de rétention, les ressortissants marocains en situation irrégulière en Lybie crient au ras-le-bol. Ils implorent les autorités marocaines de les rapatrier avant la fin du mois du ramadan. Dans des vidés enregistrées et diffusées sur le site officiel de l'instance officielle libyenne chargée de la lutte contre l'immigration clandestine, ils revendiquent l'intervention urgente des autorités marocaines, tenant compte des sévices qui leur sont infligés. Et de souligner que le ministère délégué chargé des MRE et des Affaires de la migration mène depuis des mois un travail acharné pour réussir l'opération de rapatriement. En cinq mois, plus de 700 migrants marocains ont bénéficié de ces opérations.