Abstraction faite de véracité des chiffres avancés, récemment, par les médias, notamment, « Le Monde.fr », le constat sur les cadavres des nouveau-nés abandonnés fait froid dans le dos. La préfecture de Casablanca, sans rejeter catégoriquement les faits, a jugé « très exagérés » ces chiffres. Les conclusions de l'enquête ouverte suite à la diffusion de données dans des médias, dont « Le Monde.fr » qui parlent de « 300 nouveau-nés découverts décédés chaque année dans les poubelles de Casablanca », révélé que « le nombre de bébés récupérés sur la voie publique, en état de mort ou en vie, ne dépasse guère les 23 cas, dont 10 en 2016 et 13 en 2017 », tient à souligner la préfecture de Casablanca dans un communiqué. Les chiffres avancés par « Lemonde.fr », en effet, émanent de plusieurs associations marocaines qui ont fait de cette cause, une lutte quotidienne. L'Institution nationale de solidarité avec les femmes en détresse (Insaf), témoigne via sa présidente, Meriem Othmani. Cette dernière a souligné qu'INSAF accueille depuis près de 20 ans les mères célibataires rejetées par leur partenaire, leur famille (...). Et d'argumenter, « elles sont logées et prises en charge pendant plusieurs mois, au moins jusqu'à la naissance de l'enfant. La plupart ont été violées ou ont cru à une promesse de mariage et, lorsqu'elles sont tombées enceintes, ont été livrées à elles-mêmes ».