Le coût global des infrastructures nécessaires à l'organisation du Mondial 2026 est estimé à 15.8 milliard de dollars dont 3.2 milliard proviennent du secteur privé, a déclaré Moulay Hafid Elalamy lors d'une conférence de presse organisée ce samedi à Casablanca. Ce budget s'explique en grande partie par le lancement de plusieurs travaux de construction et de rénovation de plusieurs infrastructures qui doivent répondre impérativement aux critères de la FIFA pour que le dossier du royaume soit retenu. Lors de son intervention, le président du comité de candidature du Maroc à l'organisation de la Coupe du Monde a affirmé que le Maroc doit disposer à l'horizon 2026 de 14 stades, 130 terrains d'entrainements et 21 structures sanitaires répondant aux normes internationales. Sans oublier la capacité hôtelière des villes hôtes qui doit atteindre un minimum de 5500 chambres d'ici 2026. Concernant les états des lieux, Moulay Hafid Elalamy a souligné que le royaume dispose actuellement de 6 stades à rénover ou à agrandir à savoir celui de Casablanca, Marrakech, Agadir, Fès, Tanger à Rabat, 3 stades non modulables (Casablanca 2, Oujda et Tétouan) et 5 autres modulables (Meknès, El Jadida, Nador, Ouarzazate et Marrakech 2). Pour Moulay Hafid Elalamy, le Maroc dispose de tout le potentiel pour répondre aux critères de la FIFA. « La capacité hôtelière du royaume enregistre une croissance annuelle de 7%. D'ici 2026, et avec une croissance de seulement 6%, nous pouvons largement dépasser les 5500 chambres exigées par la FIFA », a-t-il assuré. Parmi les conditions nécessaire à l'organisation de la Coupe du Monde, il faut que chaque stade des 12 retenus par la FIFA soit proche d'au moins deux terrains d'entrainements et d'un hôtel comprenant un minimum de 200 chambres. Ceci est facilement réalisable à l'horizon 2026, a rassuré M. Elamay. Selon Moulay Hafid Elalamy, le Maroc n'a pas conçu une stratégie pour répondre aux critères de l'organisation du Mondial 2026. « Nous avons plutôt intégré les besoins de la FIFA dans notre stratégie en tenant compte des différentes exigences auxquelles le dossier marocain doit répondre», a-t-expliqué.