A l'occasion de la semaine internationale du dépistage, qui se tient du 22 au 28 novembre 2021, Mehdi Karkouki, Président de l'Association de lutte contre le SIDA (ALCS), déclare à 2M.ma que la pandémie a provoqué une baisse remarquable des tests de dépistage du VIH, notamment en 2020, ce qui a eu un réel impact sur la prise en charge de la maladie. « Cette baisse du nombre des tests de dépistage en 2020 est principalement liée aux confinements et aux restrictions de mobilité. Personne ne pouvait aller aux centres de dépistage et les camions de dépistage ne pouvaient pas circuler facilement », poursuit Mehdi Karkouki, soulignant que les objectifs fixés avant la pandémie n'ont quasiment pas été atteints à cause des restrictions liées à la Covid-19. « Seulement 25% des objectifs fixés ont été atteints en 2020 , ce qui est quand même inquiétant, vu que le dépistage est la clé pour savoir si on est porteur du virus ou pas », ajoute-t-on. D'après le Président de l'ALCS, le dépistage est l'étape fondamentale de la prise en charge, d'où notre engagement dans la semaine internationale du dépistage, où nous allons mettre à la disposition des citoyens plus de 50 points sis un peu partout au Maroc avec le même modèle anonyme confidentiel rapide. A en croire Mehdi Karkouri, la baisse des tests de dépistage en la matière est un problème mondial qui n'est pas propre au Marc. « Tout le monde essaie de se rattraper notamment dans le cadre de cette semaine de sensibilisation », soutient-il. Il convient de rappeler que les personnes séropositives sous traitement régulier et ayant une charge virale indétectable ne sont pas plus exposées au coronavirus que les autres, puisqu'elles ont une immunité restaurée, contrairement aux personnes qui ne suivent aucun traitement ou qui ne sont pas dépistés. * Santé : les personnes vivant avec le VIH sont-elles plus exposées à la Covid-19 ?