Alors qu'un million d'espèces sont menacées d'extinction, le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a appelé à un plus grand leadership et à une plus grande volonté politique pour mettre fin à la crise de la biodiversité. Dans ses remarques à l'occasion d'une réunion virtuelle de haut niveau visant à élaborer un nouveau cadre mondial pour lutter contre la perte de biodiversité, M. Guterres a souligné le besoin "d'engagement, d'ambition et de crédibilité". "Travaillons ensemble pour maintenir toute vie sur Terre afin que les êtres humains et la nature puissent en bénéficier", a-t-il ajouté. Le nouveau cadre sera adopté lors de la Conférence des Nations Unies sur la biodiversité, connue sous le nom de COP-15, qui se tiendra à Kunming, en Chine, l'année prochaine. Lors de la réunion pré-COP de lundi, organisée par la Colombie, les pays et autres parties prenantes ont partagé leurs actions et initiatives, ainsi que leurs engagements, en vue de sa mise en œuvre. Parmi les participants, figuraient des responsables politiques, des représentants d'organisations internationales et de banques multilatérales, des femmes, des jeunes et des représentants de peuples autochtones. Le chef de l'ONU a déclaré que la rencontre se tient à un moment critique, car "la biodiversité s'effondre - et nous en sommes les perdants", soulignant la dégradation des écosystèmes dans le monde entier. "À mesure que les êtres humains et le bétail empiètent davantage sur les habitats sauvages, nous courons le risque de déclencher de nouvelles pandémies terrifiantes", a-t-il averti. M. Guterres a déclaré que le monde compte sur un nouvel accord ambitieux qui transformera la relation de l'humanité avec la nature et qui reflétera pleinement la valeur de la biodiversité et des écosystèmes sains, notamment pour l'économie mondiale.