C'est à Casablanca, lors d'une résidence artistique que l'idée de «Skefkef, Khanez ou bnine» est née. Une revue indépendante conçue et imaginée de toutes pièces par un collectif d'artistes bénévoles de tous bords... Illustrateur, graphistes, dessinateurs... Bref, un groupe de jeunes passionnés de BD qui dépeint les contrastes d'une société en pleine mutation... Des scènes de la vie quotidienne des différentes souches de la socitété illustrées et commentées avec des textes pertinents en darija (dialecte marocain), pour mieux coller à la réalité et surtout pour s'adresser au plus grand nombre, avec une bonne dose d'humour piquant, telle est la recette du succès de ce fanzine dont le nom est inspiré d'un sandwich populaire à Casablanca dont les ingrédients sont méconnus mais qui, malgré tout, attire un grand nombre de consommateurs... Les différents numéros de «Skefkef, Khanez ou bnine» se suivent et ne se ressemblent pas. Chaque exemplaire s'articule autour d'une thématique principale. Le 7e vient tout juste de paraitre, il traite des croyances populaires... Plus d'explications dans cette édition de Niqach 2. 0 avec Mohammed El Bellaoui, alias Rebel Spirit invité de Younès Lazrak: «Skefkef, Khanez ou bnine», un fanzine de BD marocain qui sent bon la satire