Le flux net des investissements directs étrangers (IDE) au Maroc est resté "quasiment stable" durant l'année écoulée, se situant à 16,7 milliards de dirhams (MMDH), contre 16,5 MMDH en 2019, indique l'Office des Changes dans son rapport annuel 2020 sur la balance des paiements et position extérieure globale du Maroc. Les titres de participation, qui ont augmenté de 14% à 11,4 MMDH, constituent la principale composante des flux nets des IDE au Maroc avec une part de 68,2%, fait savoir l'Office . Les bénéfices réinvestis ont, en revanche, reculé de 13,7% et représentent 15,7% du flux net total des IDE au Maroc, ajoute la même source. Au détail, le rapport fait ressortir que les recettes des IDE au Maroc ont diminué de 20,2% à 27,5 MMDH et les dépenses de 39,9% à 10,8 MMDH. Parmi les secteurs ayant le plus bénéficié d'IDE en 2020 figurent ceux des industries manufacturières (32,5% du total des IDE), des activités immobilières (26,9%) et des activités financières et d'assurance (14,9%). La part de ces trois secteurs dans le total des IDE s'est stabilisée à 74,4% en 2020. S'agissant de la répartition par pays, la France est le premier investisseur au Maroc au titre de l'année écoulée avec un flux net de +6 MMDH ou 36% du total des IDE. Le flux net reçu de ce pays en 2019 s'est situé à 3,7 MMDH. Classée en tant que troisième pays source des flux nets des IDE en 2019 (+0,8 MMDH), l'Espagne s'est hissée à la deuxième position en 2020, suivie des Emirats Arabes Unis. Ces trois pays se sont accaparés 50,2% du total du flux net des IDE au Maroc en 2020.
* Office des Changes: la facture énergétique du Maroc chute de 34,6% en 2020