Les allégations véhiculées sur certains réseaux sociaux concernant la privation de trois enfants mineurs issus de la province d'Azilal de leur droit à la scolarisation, sont dénuées de tout fondement, a affirmé, dimanche, l'Académie régionale de l'éducation et de la formation (AREF) de la région Béni Mellal-Khénifra. Dans une mise au point à la suite de la publication sur certains réseaux sociaux d'une vidéo contenant des allégations concernant trois enfants de la même famille, dont deux sont scolarisés, l'AREF Béni Mellal-Khénifra apporte les précisions suivantes: Aucun enfant n'a été privé de son droit à la scolarisation en raison de sa situation familiale ou pour toute autre considération. Le ministère, l'AREF et leurs services extérieurs veillent à garantir le droit à la scolarité à tous en tant que droit constitutionnel, souligne l'AREF, ajoutant qu'elle procède à la coordination avec les services concernés en particulier les autorités territoriales et le parquet pour régulariser la situation de certains enfants ne disposant pas de documents d'identité. Les deux élèves présentés dans la vidéo en question sont scolarisés en sixième année de l'enseignement primaire et disposent du numéro "Massar" et leur situation est toute à fait régulière, ajoute la même source. Prétendre qu'ils ont été privés de s'inscrire au cycle de l'enseignement secondaire collégial est totalement faux, la preuve est que les résultats de l'examen certifiant de la sixième année primaire n'ont pas encore été annoncés, relève-t-elle, tout en se demandant comment leur garantir le droit à l'inscription et les priver de passer d'un cycle à l'autre. Pour ce qui est du troisième enfant (leur frère), compte tenu de son âge, il bénéficiera de la scolarité dès la prochaine saison scolaire 2021-2022, indique l'AREF. L'Académie régionale de l'éducation et de la formation souligne en outre qu'elle veille à coordonner avec le parquet, en tant qu'autorité compétente, pour régulariser la situation des enfants se trouvant dans des situations similaires, car le législateur marocain a mis en place un arsenal juridique qui protège les enfants dans de telle situation et garantit leurs droits. En apportant toutes ces précisions, l'AREF condamne l'exploitation des enfants mineurs pour induire en erreur l'opinion publique et se réserve le droit d'entamer une procédure judiciaire au sujet des enfants qui ont été exploités et calomniés dans cet enregistrement vidéo, ajoute la même source.