La défense de Omar Raddad, ce jardinier marocain condamné, puis libéré sans jamais être innocenté pour le meurtre de sa patronne Ghislaine Marchal, a déposé, jeudi, une demande de révision du procès de l'une des plus célèbres affaires criminelles en France. Trente ans après, de nouveaux éléments, révélés récemment par la presse française, sont venus relancer cette affaire poussant la défense d'Omar Raddad, à déposer une nouvelle requête pour la révision de son procès. Un rapport établi en 2019 par un expert privé auquel a eu accès la presse a conclu à la présence d'une trentaine de traces d'un ADN complet masculin n'appartenant pas au jardinier et trouvées dans l'une des fameuses inscriptions faites avec le sang de la victime qui désignaient Omar Raddad comme le meurtrier. Détails et explications avec son avocate Me Sylvie Noachovitch, en duplex depuis Paris. * « Omar m'a tuer » : de nouvelles traces d'ADN pourraient relancer l'affaire Raddad