En plus de l'impact économique la pandémie sur l'ensemble des pays du monde, elle a eu un effet "profond" sur les droits comme elle a alimenté le racisme envers les minorités, précise un rapport de l'Agence européenne des droits fondamentaux (FRA) publié jeudi. D'après la même source, la situation "a exacerbé des défis et inégalités existants dans tous les domaines, affectant en particulier les groupes vulnérables ». Parmi les catégories en première ligne, les personnes âgées, les enfants, les Roms (membre d'un peuple originaire du nord de l'Inde, émigré en Europe centrale Ndlr), réfugiés et migrants, ou encore les handicapés, précise l'Agence basée à Vienne dans son document annuel. La gent féminine a également été "touchée de manière disproportionnée" par la pandémie, qu'il s'agisse de l'emploi, de l'équilibre vie privée-vie professionnelle ou de leur santé du fait de leur forte représentation dans les secteurs dits "essentiels", poursuit-on. Par ailleurs, le rapport mentionne un risque plus élevé de contaminations et de perte de travail du côté des minorités ainsi qu'une hausse des incidents racistes et xénophobes évoquant "des insultes verbales, des cas de harcèlement, d'agression physique et des discours de haine". Les enfants ont rencontré d'énormes difficultés relatives à l'éducation à distance, constate l'agence, soulignant que "les systèmes n'étaient pas prêts à une transition aussi soudaine" et les enseignants pas formés. Ainsi, la même source souligne que les élèves issus de milieux économiquement ou socialement défavorisés, sans connexion internet ou matériel informatique, ont été les plus touchés. * OIT : Effet dévastateur de la pandémie sur l'emploi dans le monde