Vendredi 24 février au soir, la Nuit des César récompensait à Paris le meilleur du cinéma français. La réalisatrice franco-marocaine Houda Benyamina en est sortie grande gagnante. Avec son film « Divines », qui a déjà remporté la Caméra d'or lors de la dernière édition du Festival de Cannes, la cinéaste a raflé trois trophées : le César du meilleur espoir féminin pour Oulaya Amamra, sa soeur, qui joue le rôle de Dounia dans le film. C'est ensuite une autre actrice de « Divines », Déborah Lukumuena, qui a reçu le César du meilleur second rôle féminin. Et enfin, la cinéaste a décroché le trophée du « meilleur premier film ». « Divines » se penche sur un ghetto où se côtoient trafics et religion. Il suit le quotidien de Dounia, une jeune de la banlieue, qui va décider de devenir dealeuse. Ses plans vont être bouleversés lorsqu'elle rencontrera un danseur troublant de sensualité. La cérémonie des César a également récompensé le réalisateur canadien pour sa production franco-canadienne « Juste la fin du monde ». Le film a décroché lui a permis de remporter les prix de la « meilleure réalisation » et du « meilleur montage », et à son acteur principal Gaspard Ulliel le trophée de « meilleur acteur ». Paul Verhoeven a, lui, remporté le César du « meilleur film ». Son actrice principale a été récompensée pour sa performance dans la catégorie « meilleure actrice ».