at affirmé leur appui à la riposte "légitime" et "pacifique" du Royaume du Maroc et condamné vertement les agissements illégaux et provocateurs des séparatistes du polisario. Depuis l'annonce par le Maroc de son intervention pour mette fin au blocage des flux des biens et personnes imposé depuis trois semaines par les éléments du "polisario" au niveau du passage d'El Guergarate, les Etats arabes et les plus importantes Organisations arabes et régionales ont exprimé leur soutien à l'action marocaine ainsi que leur condamnation des agissements des milices du polisario. Les réactions arabes ont été ainsi claires comme l'eau de roche : un soutien sans équivoque à la marocanité du Sahara et aux efforts du Royaume pour le règlement du différend artificiel et, parallèlement, une condamnation ferme des actes hostiles et provocateurs du polisario qui s'échine, vainement, à défendre ce qui reste de sa thèse qui a, depuis bien longtemps, fait faillite. Les Etats du Golfe et avec eux la Jordanie et le Yémen, pays liés au Maroc par des attaches solides d'amitié et de fraternité, ont affiché leur plein soutien aux mesures prises par le Maroc pour défendre sa souveraineté et la sécurité des citoyens à travers la mise en place d'un cordon de sécurité visant à sécuriser le flux de biens et de personnes à travers la zone tampon d'El Guerguarat qui relie le Maroc à la Mauritanie. Ces pays ont également vertement condamné l'entêtement des séparatistes du polisario qui défient la légalité internationale et font litière des appels récurrents des Nations Unies et de plusieurs Etats pour rétablir la circulation normale dans cette zone. De son côté, l'Egypte a appelé à s'abstenir de tout acte dommageable aux intérêts économiques et échanges commerciaux dans la zone d'El Guargarate. Elle a aussi souligné la nécessité de demeurer attaché au dialogue et de relancer le processus politique pour résoudre ce conflit afin de parvenir à la stabilité, préserver les intérêts de toutes les parties et respecter le droit international notamment le principe de la souveraineté des Etats. Pour sa part, la République de Djibouti a exprimé sa solidarité et son plein soutien aux mesures prises par le Maroc pour assurer la circulation des marchandises, des biens et des personnes à travers El Guarguarat. Le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de Djibouti a exprimé, dans un communiqué, sa condamnation de toute pratique qui menacerait le trafic dans ce passage vital pour le commerce entre le Royaume du Maroc et l'Afrique. Côté organisations, le secrétariat général de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) a affirmé son appui aux mesures prises par le "Royaume du Maroc pour sécuriser le flux des biens et des personnes au niveau de la zone tampon d'El Guarguarat dans le Sahara marocain". Aussi, l'OCI a dit "condamner tout acte menaçant la libre circulation dans cette zone reliant le Maroc et la Mauritanie", appelant à la retenue, à la non-escalade et au respect des résolutions de la légalité internationale. Même son de cloche chez le Conseil de coopération du Golfe (CCG), qui a exprimé par le biais de son Secrétaire général Nayef Falah Mubarak Al-Hajraf, son soutien aux mesures prises par le Royaume du Maroc pour rétablir la circulation fluide et normale des biens et des personnes dans la zone tampon d'El Guarguarat. M. Al-Hajraf a réitéré la position immuable des Etats du CCG en faveur de la souveraineté et de l'intégrité territoriale du Maroc, soulignant que les pays du Golfe rejettent toute action ou pratique qui pourrait affecter la circulation dans cette région. Il a exprimé également sa condamnation et sa dénonciation de toutes pratiques menaçant le trafic dans cette zone vitale entre le Maroc et la Mauritanie. Abondant dans le même sens, le président du Parlement arabe, Adel Abdel Rahmane Al-Asoumi, a exprimé sa solidarité et son soutien total au Maroc dans toutes les mesures qu'il entreprend pour protéger ses intérêts nationaux, son intégrité territoriale et sa sécurité. Dans un communiqué, M. Al-Asoumi, a souligné son soutien à la décision de SM le Roi Mohammed VI de mettre fin à l'incursion illégale dans la zone tampon d'El Guarguarat afin de sécuriser la circulation naturelle des personnes et du trafic commercial entre les deux pays voisins. Il a également exprimé sa condamnation et sa dénonciation de toutes pratiques menaçant le trafic dans cette zone vitale entre le Maroc et la Mauritanie. En Afrique, plusieurs pays ont affirmé leur appui à la riposte "légitime" du Maroc Nombre de pays africains ont ainsi exprimé leur appui aux mesures prises par le Maroc pour libérer cette zone et y rétablir l'ordre. Dans leurs réactions, ces Etats condamnent tout acte à même de compromettre le trafic dans ce passage vital pour le commerce entre le Maroc et l'Afrique. Sans ambages, ces pays ont dit soutenir la marocanité du Sahara et appuyer les efforts du Royaume pour le règlement du différend artificiel. Parallèlement, ces pays ont été unanimes à dénoncer la violation par le polisario des résolutions de la légalité internationales. Ainsi, le président de l'Assemblée nationale de Sao Tomé et Principe, Delfim Santiago Das Neves, a exprimé, dans un communiqué, sa solidarité avec le Royaume du Maroc et condamné les actes répugnants des milices du polisario dans la zone d'El Guarguarat, provoquant un blocage occasionnel de la circulation des personnes et des biens dans les zones avoisinantes. Dans un contexte où tous les pays du monde sont confrontés à l'épidémie de Covid-19, "nous considérons cet acte comme criminel, répugnant et condamnable (...)", a-t-il dit, exprimant en son nom et au nom du peuple de Sao Tomé et Principe sa solidarité envers le Royaume tout en réitérant la position de l'Etat santoméen reconnaissant la marocanité du Sahara. Même son de cloche chez la République de Djibouti qui a exprimé sa solidarité et son plein soutien aux mesures prises par le Maroc pour assurer la circulation des marchandises, des biens et des personnes à travers El Guarguarat. Le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de Djibouti a exprimé, dans un communiqué, sa condamnation de toute pratique qui menacerait le trafic dans ce passage vital pour le commerce entre le Royaume du Maroc et l'Afrique. Abondant dans le même sens, le Gabon a exprimé son soutien aux actions du Maroc en faveur de la sécurisation de la zone tampon d'El Guarguarat afin d'y assurer le flux régulier des biens et des personnes. Dans un communiqué de son ministère des Affaires étrangères, le Gabon exprime sa vive préoccupation face aux opérations illégales menées par des milices du polisario dans la zone Tampon d'El Guarguarat. "Les actes de provocations du polisario, sources de tension, constituent des violations flagrantes des accords et des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations unies, entravent fortement la circulation civile et commerciale et fragilisent le cessez-le-feu signé", a déploré le document. De son côté, l'Union des Comores a lui aussi exprimé son soutien total au Maroc qui a pris la décision d'agir pour rétablir la circulation des marchandises et des personnes à travers la zone tampon d'El Guarguarat. L'Union des Comores a exprimé son soutien total au Royaume dans ce combat légitime et rend hommage à l'action héroïque des Forces Armées Royales, selon un communiqué du ministère comorien des Affaires étrangères et de la coopération internationale, chargé de la Diaspora. Le ministère au nom du Chef de l'Etat, a déclaré suivre avec attention la situation au Sahara marocain où les Forces Armées Royales font face à l'obstruction de la circulation civile et commerciale au niveau de la frontière d'El Guarguarat par les éléments du polisario. Pour sa part, la République centrafricaine a exprimé son soutien aux mesures prises par le Maroc dans la zone d'El Guarguarat. Dans un communiqué, le ministère centrafricain des AE a salué la réaction pacifique du Royaume du Maroc visant à garantir la fluidité de circulation des biens et des personnes dans la zone d'El Guarguarat, réitérant, au nom du gouvernement centrafricain, son soutien au Maroc pour son attachement au respect de l'Accord de cessez-le-feu et sa position constante pour une solution politique en faveur de la sécurité et de la stabilité de la région. Le ministère centrafricain a également exprimé sa condamnation de toute violation des termes de l'Accord et a appelé à son respect ainsi qu'à la poursuite des négociations politiques et diplomatiques. Rappelons que dans la nuit du jeudi à vendredi 13 novembre 2020, les Forces armées royales (FAR) ont mis en place un cordon de sécurité au niveau poste-frontière d'El Guerguarat. «Cette opération non offensive et sans aucune intention belliqueuse se déroule selon des règles d'engagement claires, prescrivant d'éviter tout contact avec des personnes civiles et de ne recourir à l'usage des armes qu'en cas de légitime défense», avait souligné le communiqué de l'état-major des FAR. Le trafic routier entre le Maroc et la Mauritanie, via ce poste-frontière, a repris samedi après-midi dans les deux sens. Dimanche 15 novembre 2020, la zone tampon d'El Guarguarat a retrouvé son calme habituel, deux jours après l'intervention pacifique des FAR, qui a fait fuir les milices du polisario.