Oussama aurait pu faire partie de ces jeunes qui trainent à longueur de journée dans les rues. Mais grâce à une belle initiative de l'association Bayti, il apprend un métier, qui lui garantira une réinsertion, tout en étant en contact de la nature. C'est le cas aussi d'Abdelmounaïm, un autre jeune qui bénéficie de cette formation. Le jeune homme, enthousiaste, n'hésite pas à déclarer: « je veux changer ma vie, être une meilleure personne et être intégré dans la société » Né depuis 2006, le projet a pris vie dans une ferme se situant à 40 km au Nord de Kenitra, près de Sidi Allal Tazi. Dans cette ferme, des éducateurs prennent en charge les jeunes en formation. Chaque groupe est constitué d'une quinzaine de personnes, dont Oussama ou encore Abdelmounaïm. Les éducateurs ont pour charge l'encadrement et la formation des jeunes en situation difficile. Les cours, au préalable de la formation pratique, sont une occasion de parler de tout, sans tabous ni restrictions. « Ces jeunes doivent être au courant de ce qui se passe dans le monde pour qu'ils ne soient pas isolés de la société. Il faut aussi développer leur culture générale », explique Saïd Hammouch, éducateur. Quant à la formation pratique, elle commence après une semaine de découverte pour les jeunes qui sont retenus après sélection. Pour découvrir de près les conditions de formation de ces jeunes, regardons ce reportage proposé par l'équipe de Grand angle.