Quinze nouveaux membres ont été élus, mardi, pour siéger au Conseil des droits de l'Homme (CDH) des Nations-Unies pour un mandat de trois ans (2021-2023), à compter du premier janvier prochain. Il s'agit de la Côte d'Ivoire, du Gabon, du Malawi et du Sénégal, pour le compte du groupe africain (quatre sièges vacants); de la Russie et de l'Ukraine, pour le groupe des Etats d'Europe orientale (deux sièges); de la Bolivie, Cuba et le Mexique, pour les trois sièges vacants des Etats d'Amérique latine et des Caraïbes ainsi que la France et le Royaume-Uni, pour les deux sièges vacants pour les pays d'Europe occidentale et autres Etats. S'agissant des quatre sièges vacants du groupe des Etats d'Asie et du Pacifique, il y avait cinq candidats, à savoir la Chine, le Népal, le Pakistan, l'Ouzbékistan et l'Arabie Saoudite. Ce dernier pays n'ayant pas réussi à se faire élire, faute de votes suffisants. L'adhésion au Conseil des droits de l'homme est ouverte à tous les Etats membres de l'ONU, et ses membres siègent pendant une période de trois ans. Les membres sont élus directement à bulletin secret. Pour ce faire, un candidat doit recueillir 97 voix, soit la majorité des 193 Etats membres de l'Assemblée générale. Lors du décompte final des votes pour les candidats du groupe des Etats d'Asie et du Pacifique, le Pakistan a obtenu 169 votes, l'Ouzbékistan (169), le Népal (150), la Chine (139) et Arabie saoudite (90). Créé en 2006, le Conseil des droits de l'homme a la responsabilité de renforcer la promotion et la protection des droits humains partout dans le monde. Siégeant à Genève, il tient trois sessions ordinaires annuelles en mars, juin et septembre. Le Conseil est composé de 47 Etats élus directement et individuellement à bulletin secret, selon le principe de répartition géographique équitable, à la majorité de 97 voix des membres de l'Assemblée générale. Les Etats membres siègent pour un mandat de trois ans et sont rééligibles une fois seulement. Les Etats élus au Conseil des droits de l'homme doivent observer les normes les plus strictes en matière de promotion et de défense des droits de l'homme, coopérer pleinement avec le Conseil, et se soumettre à la procédure d'examen périodique universel au cours de leur mandat.