Le Maroc est un partenaire central pour l'Italie « non seulement d'un point de vue politique mais également sur les plans culturel et économique », a souligné mercredi à Rome, le ministre italien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Luigi Di Maio. Au cours d'une conférence de presse conjointe avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita, le chef de la diplomatie italienne a relevé que « la déclaration conjointe sur le Partenariat stratégique multidimensionnel signée en 2019 représente une avancée majeure pour nos relations bilatérales ». « Nous entendons approfondir notre partenariat par des consultations de haut de niveau », a-t-il poursuivi, tout en exprimant la satisfaction de son pays de « l'excellence des relations économiques et commerciales qui confirme la position du Maroc en tant que partenaire de grande importance pour l'Italie ». Il a fait remarquer, dans ce sens que « malgré la crise sanitaire liée à la Covid-19, les échanges en 2019 entre les deux pays ont augmenté de 4,6% ». De Maio a rappelé, à ce propos, la présence importante au Maroc d'entreprises italiennes dans différents secteurs, notant que les échanges avec Nasser Bourita ont été l'occasion d'évoquer les perspectives qu'offre le marché marocain pour ces entreprises. Il a exprimé « la pleine disposition de l'Italie à organiser, dès que possible en fonction de l'évolution de la situation sanitaire, d'un "business forum », axé sur des secteurs importants au Maroc. Par ailleurs, Il a fait part de la satisfaction de l'Italie du niveau de collaboration existante entre les deux pays sur la question migratoire. En outre, les échanges avec Bourita, a-t-il poursuivi, ont porté sur d'importants dossiers régionaux et internationaux dont la question libyenne, relevant que « l'Italie apprécie l'engagement du Maroc sur ce dossier et les dernières initiatives qui ont permis de réunir des délégations libyennes à Bouznika ». Le ministre italien a, d'autre part, mis l'accent sur l'importance de la coopération culturelle, scientifique et technologique qui constitue « un pilier fondamental de nos relations bilatérales », soulignant la détermination de Rome à renforcer ses relations avec le Royaume dans ces domaines.