* En 2009, la capitalisation boursière sest repliée de 4,29%. * Le secteur des boissons sest illustré, tandis que la distribution a déçu. En attente des prochaines publications annuelles des sociétés cotées au titre de lexercice 2009, les sociétés de Bourse de la place planchent sur le bilan de lexercice boursier écoulé. Et il est clair quil na pas du tout été rose. Pour la deuxième année consécutive, le MASI a clôturé dans le rouge, cédant -4,92% pour sétablir à 10.443,81 points. Lanalyse de la courbe de lindice de toutes les valeurs cotées démontre que celui-ci a évolué en dents de scie durant lannée 2009, atteignant un pic positif de lindice global de 6,79% le 17 juin, et un plus bas niveau de -14,84% le 8 janvier 2009. Les facteurs ayant tiré vers le haut le marché ont été, selon BMCI Bourse, le mouvement de spéculation à la hausse sur certaines valeurs à fort poids dans lindice intervenu entre le 08 janvier et le 25 février 2009, ainsi que leffet de la distribution des dividendes intervenu au cours du deuxième trimestre. En revanche, lors de la première semaine de lannée 2009, le MASI continuait de subir limpact de la crise internationale sur la psychologie des investisseurs. Du côté des performances sectorielles, « la plus forte croissance a été enregistrée par le secteur des boissons dont lindice sest apprécié de 95,7%, grâce à la bonne tenue de la valeur Brasserie du Maroc, en hausse de 119,21% depuis le début de lannée», rappelle-t-on au sein de BMCI Bourse. Le secteur des services aux collectivités, en loccurrence la Lydec, a aussi réalisé une bonne performance en 2009 grâce aux bonnes perspectives 2010 quaffiche la seule valeur qui représente le secteur en Bourse. En revanche, le secteur de la sylviculture et du papier a enregistré le plus fort retrait avec un indice en baisse de 16,90%, tandis que le secteur de la distribution sest déprécié de 12,7% plombé par la valeur Auto Nejma, impactée par la morosité de la conjoncture économique. Dans ce contexte, la capitalisation boursière de la place sest délaissée de plus de 21 Mds de DH, soit 4,29%, pour sétablir à 508,9 Mds de DH au 31 décembre dernier. «Elle incombe essentiellement au recul du cours des valeurs CGI, Maroc Telecom et ONA», expliquent les analystes de BMCI Bourse, tout en notant que cinq secteurs saccaparent 82,7% de la capitalisation globale du marché : les banques avec 26,58%, les télécommunications ( 23,43%), limmobilier (13,36%), le bâtiment et matériaux de construction (10.70%), et les sociétés de portefeuille holding (8.65%). Sur le registre des transactions, lannée 2009 a été marquée par une faible volumétrie relatant la morosité du marché et lhésitation des investisseurs. Le volume global des transactions sur le marché action est ressorti ainsi à 110,7 Mds de DH, en recul de 45,2% par rapport à lannée 2008. Il a été drainé à hauteur de 64,9% sur le marché central, grâce notamment aux transactions portant sur les valeurs Addoha et Maroc Telecom. Du côté de la valorisation du marché, le PER marché 2009 estimé par la même source ressort à 16,42, le secteur immobilier étant le pus cher avec 34,88 fois les bénéfices escomptés au titre de 2009, et le secteur des logiciels et services informatiques étant le moins cher avec 10,63. La note danalyse de la société de Bourse ne manque pas de donner une vue sur les PER estimés pour toutes les valeurs de la place.