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Transmission des entreprises : Le baromètre voit enfin le jour
Publié dans Finances news le 03 - 12 - 2009

* La culture de la transmission d’entreprises reste marginalisée, surtout chez les dirigeants d’entreprises familiales.
* Des freins administratifs, juridiques et fiscaux sont une entrave à la banalisation de la transmission chez les PME.
“Construire l’avenir sans dilater les acquis du passé», c’est ainsi qu’a entamé Ahmed Réda Chami, ministre de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies, la présentation du premier baromètre de la transmission des entreprises au Maroc qui vient enfin d’être rendu public. Effectivement, cet outil dont la conception a débuté fin 2008 sous l’égide des cabinets BDO Jiwar et C&O Marketing, en partenariat avec l’ANPME, se devait, d’un côté, d’apporter un éclairage sur la transmission des entreprises au Maroc, et d’un autre, constituer une réflexion pour la mise en place de mesures facilitant son processus. Il s’agissait en fait de déduire les principales difficultés rencontrées et les facteurs-clés de réussite de la transmission des PME, ainsi que les programmes d'accompagnement adéquats à mettre en place. Il témoigne donc de la prise de conscience par les officiels de la nécessité de banaliser la transmission d’entreprises dans notre économie. En effet, si le tissu économique national est constitué à 90% de PME, le profil de leurs dirigeants impose moult réflexions, surtout quand on sait que la majorité d’entre eux arrive à un âge où la nécessité de transmettre leurs affaires devient une question de viabilité de l’entreprise.
Ce baromètre a donc apporté une vue d’ensemble sur la transmission des PME marocaines, et ce à travers une étude menée auprès d’un échantillon de 120 entreprises, dont 50 familiales. Le sondage a permis de relever qu’il fallait, d’abord, développer la communication et la sensibilisation au sujet de la transmission. En effet, 61% des dirigeants actuels des PME familiales ne pensent même pas à la reprise de leur entreprise par des tiers. Ce qui constitue un réel frein à l’économie nationale, puisque «la transmission est un instrument pour relever la compétitivité des entreprises marocaines», confie
A.R. Chami. Et pourtant, ce ne sont pas les repreneurs potentiels qui manquent, puisque 31% des chefs d’entreprise sondés avouent qu’ils ont été approchés pour le rachat de leurs affaires. Mais la quasi majorité de ces derniers préfère, au cas où ils devaient céder leurs sociétés, le faire dans le cadre d’une transmission familiale afin «d’assurer l’avenir de leur progéniture».
Cependant, l’absence d’une culture de transmission de l’entreprise chez les dirigeants n’est pas le seul problème qui menace la viabilité des PME. En effet, selon le sondage, la principale difficulté que citent les dirigeants actuels des PME réside dans la lourdeur des démarches juridiques et administratives. «6 dirigeants sur 10 citent ce volet spontanément et 50% en font leur principale préoccupation», mentionne le rapport du baromètre. Même le Benchmark réalisée sur des pays de la Méditerranée, et le sondage auprès d’experts internationaux font ressortir le même constat, et ce bien que le Maroc dispose d’un fort marché potentiel d’entreprises transmissibles. Dans ce sens, l’ANPME annonce mettre à disposition du législateur ses recommandations afin de mettre en place des textes de loi spécialement dédiés à la transmission des entreprises dans le but de simplifier les procédures et moderniser le cadre législatif.
Par ailleurs, la fiscalité appliquée actuellement n’est pas non plus indifférente à la situation actuelle. Effectivement, dans la plupart des pays sondés, l’on retrouve des mesures fiscales favorables, alors qu’au Maroc c’est loin d’être le cas, d’autant plus que le nouveau projet de Loi de Finances 2010 ne fait que compliquer la donne, avec notamment une taxation sévère des plus-values sur cession. Mais en réponse à cette problématique, le ministre de l’Industrie et du Commerce indique que son rôle se limite «à faire des recommandations dans ce sens au ministère des Finances afin d’y remédier, sans pour autant omettre que l’élan souhaité à la transmission des entreprises dépasse une démarche court-termiste». En d’autres termes, il ne faut pas trop s’attendre à une amélioration des conditions fiscales dans la prochaine Loi de Finances. Néanmoins, l’implication du ministère des Finances dans l’élaboration du baromètre sur la transmission des entreprises au Maroc pourrait y contribuer dans l’avenir. C’est du moins ce qu’espèrent les professionnels. En attendant, l’étude de l’ANPME propose d’opter pour que les charges d’intérêts sur le financement de la reprise soient déductibles de l’impôt sur le revenu de l’acquéreur. Aussi, il serait utile d’octroyer un dégrèvement fiscal sur les transactions de transmission d’entreprises à hauteur de 10% du montant de la transaction, et de reconduire l’exonération fiscale sur l’IS dans le cas des cessions par introduction en Bourse.


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