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Crise internationale : Le patronat n’est pas satisfait du plan d’urgence
Publié dans Finances news le 24 - 07 - 2009

* Dans ce contexte de crise, les chefs d’entreprises jugent insuffisantes les mesures prises par les pouvoirs publics pour contrecarrer l’impact de la crise internationale.
* Le patronat et le ministre des Finances ne voient pas du même œil les perspectives de croissance et encore moins l’effet de la crise sur l’activité nationale.
Les propos sans cesse rassurants de S. Mezouar sur l’impact limité de la crise internationale sur le tissu productif ne semblent pas tenir pour longtemps. Dans le sillage du suivi régulier de l’activité économique, le Centre Marocain de Conjoncture a réalisé une seconde enquête auprès du patronat en vue de tirer au clair les attitudes des opérateurs économiques face à la turbulence internationale et ses conséquences sur le tissu national. Cette enquête a également pour leitmotiv de recueillir les opinions des opérateurs quant à la pertinence des stratégies adoptées et aux mesures prises par les pouvoirs publics pour atténuer les effets de la crise.
Les conjoncturistes partent du principe selon lequel l’économie nationale ne pourra pas échapper au tassement de la conjoncture. Les entreprises marocaines, en particulier celles tournées exclusivement vers les exportations, souffriront sans aucun doute du recul des commandes, du resserrement concomitant de la production et donc de la baisse de la croissance qu’elle engendre. Comment cette crise est-elle ressentie et quelle appréciation portent-ils sur son évolution dans les mois à venir et comment comptent-ils y faire face ?
En effet, suivant la démarche d’investigation et de recherche de l’information directement auprès des opérateurs, le Centre Marocain de Conjoncture avait effectué une première enquête sur les effets de la crise au début de l’année qui a déjà révélé l’existence d’une menace certaine pour certains secteurs d’activité comme le textile, l’automobile et les industries connexes. Même si le profil de croissance en 2009 devrait se maintenir à un rythme global assez soutenu grâce aux performances exceptionnelles du secteur primaire, de sérieuses inquiétudes persistent quant à l’évolution dans les mois à venir de la plupart des activités industrielles, commerciales et de services. C’est dans ce contexte empreint d’incertitudes qu’un dispositif de veille a été mis en place par les pouvoirs publics pour évaluer les répercussions de la crise sur les secteurs potentiellement les plus exposés et prendre les mesures appropriées pour amortir ses effets.
L’accès au crédit pointé du doigt
Selon les analystes du Centre Marocain de Conjoncture, le premier enseignement qui ressort de cette investigation statistique est que les effets de la crise se sont amplifiés depuis le début de l’année avec la détérioration des activités dans les principaux secteurs de production. Plus du quart des opérateurs enquêtés estime que leur niveau de production s’est réduit d’au moins 20 % depuis le déclenchement de la crise, contre 19 % qui déclarent une perte de production se situant entre 10 et 20 % durant la même période. La grande majorité des opérateurs interrogés (plus de 80 %) attribue la grande détérioration de la situation de leurs entreprises à la crise de l’économie mondiale. La baisse de la demande adressée aux entreprises constitue pour 57 % des opinions recueillies, la principale cause de la dégradation de la conjoncture économique. Des facteurs comme la baisse des prix des produits, l’assèchement de la trésorerie des entreprises et les difficultés d’accès au crédit sont aussi cités comme éléments ayant contribué à amplifier les répercussions de la crise. Pour contrecarrer les effets, les entreprises ont eu recours à plusieurs méthodes.
35 % des entreprises interrogées ont privilégié la réduction des coûts de production, 25 % ont opté pour les facilités de crédit pour la clientèle et 14 % ont préféré lancer de nouveaux produits pour faire face au tassement de la demande. Elles estiment, dans leur grande majorité, que la crise n’est pas passagère et qu’elle risque de durer au-delà de 2010.
S’agissant des prévisions pour la fin de l’exercice en cours, les activités de production seront en nette baisse pour près de 42 % des opérateurs interrogés contre 36 % qui s’attendent à une faible amélioration. Les pronostics de croissance pour l’économie nationale sont aussi assez contrastés. Les chefs d’entreprise estiment, dans une proportion avoisinant 30 %, que le rythme de croissance baisserait en 2009 contre 54 % pour une faible augmentation. L’année 2010 devrait observer, pour près de 40 % des opérateurs interrogés, la même tendance qu’en 2009 avec la persistance des difficultés au plan de la demande externe. Les facteurs d’inquiétude les plus évoqués à ce propos sont, pour 50% des réponses, la morosité de la conjoncture internationale, pour 19 % de réponses le faible soutien de l’Etat dans ce contexte difficile, et pour 7 % les difficultés d’accès au crédit.
On remarque in fine que les mesures mises en place dans le cadre du plan d’urgence ne semblent pas pour autant satisfaire les chefs d’entreprises.


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