* Depuis le troisième trimestre de 2008, linvestissement dans le renouvelable décroît en raison de laugmentation du coût du crédit et de la chute des prix du pétrole et du gaz. * Des crédits carbone pourraient être affectés aux pays en développement en contrepartie des seuils démissions fixés. D ans un environnement mondial marqué par le ralentissement de léconomie des pays industrialisés et les pays du BRIC, les défis du secteur de lénergie électrique africain ne cessent de se multiplier. Entre besoin daugmenter la production, sécuriser lapprovisionnement, généraliser laccès à lénergie et rechercher les moyens de financement, ces défis exigent de tous les pays africains, et plus précisément les pays de lAfrique du Nord, du Centre et de lOuest, une plus grande compréhension des problématiques ainsi que la mise en uvre dapproches novatrices et pragmatiques. Cest dans ce sillage que sinscrit lorganisation récente du forum par i-conférences et dont la thématique débattue est «Energie compétitive et développement durable». Car les enjeux sont énormes: permettre à tous les ménages dAfrique daccéder à un service électrique moderne, fiable, sûr, durable et à un coût raisonnable. En Afrique, celle de lOuest en particulier, la source dénergie la plus économique et la plus propre peut se trouver de lautre côté de la frontière nationale ou dans une zone éloignée du pays. Linterconnexion transfrontalière et, de façon générale, le transport dénergie sur de longues distances, peut être une solution viable pour les pays enclavés moins nantis en ressources énergétiques. Linterconnexion de marchés nationaux de petite taille peut également permettre des économies déchelle pour certains pays ne pouvant bénéficier dinvestissements en infrastructures de production de grande taille. A lhorizon 2012, lorsque la plupart des pays de lAfrique de lOuest seront interconnectés, un marché régional délectricité plus dynamique pourrait voir le jour. Dici là, lAfrique de lOuest devra relever les défis dans le cadre dune coopération régionale soutenue. Elle doit réaliser un réseau robuste qui facilite le transfert interrégional de lénergie dun Etat membre à lautre, permettre un accès libre au transport pour tous les acheteurs et fournisseurs dénergie, réaliser un système moderne de contrôle des services et de communication pour un système régional intégré. De lavis des responsables, la plupart des conditions sont remplies en Afrique pour assurer un développement des infrastructures électriques. Du nouveau pour les PED 97% de laugmentation des émissions projetée, dici 2030, proviennent des pays non membres de lOCDE. Les trois quarts proviennent de la Chine, de lInde et de la Méditerranée. Face à un tel constat, les analystes sont unanimes à déclarer que les progrès technologiques savèrent nécessaires pour une réduction des émissions de CO2. Les pays membres et non- membres de lOCDE doivent sefforcer de réduire les émissions de CO2. Aussi, linvestissement dans le renouvelable décroît-il depuis le troisième trimestre de 2008 en raison de laugmentation du coût du crédit et de la chute des prix du pétrole et du gaz. Les pays en développement vont se fixer des seuils démissions pour des secteurs industriels tels que lacier et lénergie. Si toutefois les émissions restent en dessous des seuils prédéfinis, des crédits carbone correspondants pourront être alloués à ces pays. Un pays en développement peut proposer un programme daction intégrant une atténuation des émissions et pourra recevoir, en conséquence, des crédits pour les réductions démissions vérifiables, réalisés par ce programme.