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Compétitivité des économies africaines : Le Maroc demeure à la traîne
Publié dans Finances news le 18 - 06 - 2009

* Avec un score de 4,1 points, le Maroc est classé derrière la Tunisie, l’Afrique du Sud, le Botswana et l’île Maurice.
L e Maroc se satisfait de la cinquième position, au niveau du continent africain, en terme de compétitivité. C’est le positionnement donné par le dernier rapport sur la compétitivité en Afrique, réalisé par le Forum économique mondial (WEF). Avec un score de 4,1 points, le Royaume chérifien est classé derrière la Tunisie, l’Afrique du Sud et même le Botswana et
l’île Maurice. Selon le rapport de WEF, la croissance moyenne du PIB en Afrique du Nord devrait s’apprécier légèrement, passant de 5,3 à 5,8 % en 2008. Elle devrait ensuite accuser un fort ralentissement, à 3,3%, avant d’atteindre 4,1% en 2010.
«Tous les pays d’Afrique du Nord enregistreront une faible croissance en 2009, du fait de la baisse de la production de pétrole et des rentrées touristiques», note le rapport. Les analystes de WEF constatent que les économies de la région, notamment du Maroc et de la Tunisie, ont une production diversifiée, ce qui les rend moins vulnérables à la réduction de la demande provoquée par la crise tout en affirmant que «leur croissance restera cependant modérée».
La crise financière internationale menace les pays africains
Si la croissance économique a dépassé 5% au cours des cinq dernières années sur le continent africain, la plupart des pays tablent sur un taux de croissance de 2.8% en 2009, soit deux fois moins que les 5,7% espérés avant la survenance de la crise. Selon les analystes, la forte croissance enregistrée pendant les premières années de la décennie est due, en grande partie, aux réformes macroéconomiques entamées dans plusieurs pays. Cela a permis de renforcer l’équilibre fiscal et de réduire le taux de l’inflation en deçà de 10%.
Mais «la crise financière s’est transformée en crise économique et est venue éroder les acquis des réformes», notent les analystes. Ces derniers tirent la sonnette d’alarme affirmant que la baisse de la croissance provoquera une augmentation du taux de pauvreté dans plusieurs pays.
Il est à noter que rares sont les pays du continent noir qui ont pu réduire de moitié la part de la population vivant avec moins d’un dollar par jour.
Pour remédier à cette baisse de la demande extérieure, les pays africains peuvent stimuler la croissance en favorisant les investissements intérieurs tout en accélérant la consommation tant publique que privée. Cela suppose par ailleurs des investissements colossaux en terme d’infrastructure.
Détérioration de la compétitivité internationale du Maroc
La balance commerciale nationale s’est inscrite dans un déficit chronique, soit plus de 60%. Cela reflète, en grande partie, la faible compétitivité des produits nationaux. En effet, la croissance des exportations a marqué une décélération en passant de plus de 7,5%, enregistrée au cours des cinq dernières années de la décennie précédente, à 3,7% au cours des sept dernières années. En terme de contribution des exportations à la croissance économique, le Maroc affiche un taux de 1,2%, alors que ce taux est de 2,3% pour la Tunisie. Force est de constater que la demande étrangère s’est accrue significativement au cours de cette période. Par conséquent, la part du Maroc sur le marché international s’est dégradée de 0,13% pendant les années 90 à 0,10% actuellement. Le Maroc n’a pas investi énormément au niveau des produits informatiques sachant que la demande mondiale a été tirée vers le haut grâce à ces produits. Le Royaume a été favorisé au cours de cette période par la baisse de l’inflation, ce qui a favorisé la compétitivité des produits nationaux en terme de prix. En revanche, l’alourdissement de la facture énergétique a eu des impacts négatifs sur l’ensemble de l’économie. Le coût à l’export demeure élevé au Maroc par rapport à ses partenaires commerciaux et pays concurrents. Cependant, la politique de développement d’infrastructures, notamment les ports et aéroports, permettra de minimiser ce coût et de permettre plus de compétitivité à l’économie nationale.
In fine, l’amélioration de cette compétitivité nécessite une forte mobilité de l’ensemble des opérateurs publics et privés pour faire face à la concurrence de plus en plus rude caractérisée par l’émergence de nouvelles puissances économiques mondiales.


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