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Fiscalité : La simplification du système sous les projecteurs
Publié dans Finances news le 12 - 03 - 2009


* La DEPF brosse un bilan fiscal de 1990 à 2008.
* Elle met en exergue les différentes mesures ayant abouti à une simplification et une harmonisation fiscale.
* Les différents secteurs ont joui de mesures fiscales incitatives.
La Direction des Etudes et des Prévisions Financières a rendu publique une étude sur les principales mesures fiscales par objectif contenues dans les Lois de Finances 1990 à 2008. De l’avis des rédacteurs de l’étude, toutes les mesures contenues dans ces différentes Lois de Finances avaient notamment pour leitmotiv la simplification et l’harmonisation du système fiscal, l’élargissement de l’assiette, la promotion des secteurs prioritaires et de l’investissement et la réalisation d’objectifs sociaux.
En matière de simplification, les analystes de la DEPF ont mis en exergue l’institution des acomptes provisionnels en matière d’IS dans la Loi de Finances rectificative (1990), l’exclusion de l’IS des sociétés de fait ne comprenant que des personnes physiques, l’entrée en vigueur de la loi n°17-89 instituant l’IGR en remplacement des impôts cédulaires, la réduction du nombre des quotités tarifaires de 15 à 12, la mise à niveau fiscale ouvrant aux entreprises la possibilité de procéder spontanément à la régularisation comptable des anomalies en souscrivant à cet effet des déclarations rectificatives. Les impôts concernés à cet effet sont l’IS, l’IGR et la TVA…
En 2009, on peut citer comme mesures visant la simplification, celle relative au droit de timbre applicable à la première immatriculation des véhicules au Maroc. Ces mesures ne sont pas exhaustives, sachant que chaque Loi de Finances apporte avec elle son lot de mesures.
Le second axe de ce bilan est relatif à l’élargissement de l’assiette et du renforcement du rendement de la fiscalité. Parmi les mesures-phares de ce second volet, on peut citer le plafond de la cotisation minimale porté à 150.000 DH (1990), l’institution d’une contribution sur les revenus professionnels ou fonciers exonérés en totalité de l’IGR en vertu des textes instituant des mesures d’encouragement aux investissements (1992). Cette contribution est de 25% de l’impôt normalement exigible au titre desdits revenus en l’absence d’exonération. On peut citer également l’élargissement du champ d’application des droits d’enregistrement aux cessions de titre des sociétés à prépondérance immobilière. L’autre mesure importante est le réaménagement des taux de la TVA : passage du taux normal de la TVA de 19 à 20%, le relèvement du taux réduit de 7 à 14% pour les graisses alimentaires, le thé en vrac ou conditionné et les confitures. Aussi, en 2008, la Loi de Finances a-t-elle prévu l’application pour les promoteurs immobiliers d’un taux de 15% au titre de l’IS et de l’IR en 2008 et l’imposition normale au taux de 30% au-delà de cet exercice. Certaines mesures ont été sujettes à amélioration dans les Lois de Finances qui se succèdent, d’autres ont pris fin pour permettre à d’autres secteurs de profiter un tant soit peu de mesures fiscales incitatives.
A noter par ailleurs que les différentes Lois de Finances ont essayé de promouvoir les différents secteurs économiques. Le Directeur général des impôts ne cesse de répéter, à l’occasion de chaque Loi de Finances, qu’un tel secteur a bénéficié de plusieurs avantages et qu’il est temps de passer le relais à un autre pour que la machine économique puisse tourner convenablement.
Si on prend le cas du secteur immobilier, on remarque que depuis 1992, ce secteur n’a cessé de bénéficier d’avantages fiscaux. Ce n’est qu’à partir de 2008 que certains avantages fiscaux ont disparu. Idem pour les autres secteurs qui ont bénéficié de plusieurs mesures fiscales incitatives.
Les efforts déployés par l’Administration des impôts au fil des ans sont également ressentis au niveau du réaménagement des taux et la simplification des procédures fiscales.
Le Maroc peut-il se targuer aujourd’hui de disposer d’un système fiscal cohérent et transparent ? Les avis continuent de diverger. Les opérateurs reconnaissent la simplification du système, mais continuent à se plaindre de la taxation qui handicape parfois le développement du secteur qu’il représente. Ils pointent du doigt également les doubles taxations qui restent, malgré tout, présentes dans notre système. On cite à cet égard la fiscalité locale qui, malgré son amélioration, n’arrive pas à drainer les investissements au profit des régions.


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