* Dans cet entretien, le Directeur général de lOFPPT, Larbi Bencheikh, revient sur les ambitions de la nouvelle école de Settat dédiée aux métiers du BTP, laquelle nécessitera une enveloppe de 142,5 MDH. - Finances News Hebdo : Est-ce que lécole de Settat sera opérationnelle dans les délais qui lui sont impartis ? - L. B. : Oui, malgré les difficultés qui ont jalonné la réalisation de cette école, unique en son genre en Afrique, je peux vous affirmer que nous faisons tout, avec nos partenaires de la FNBTP impliqués dans le suivi de la réalisation, pour tenir les échéances et démarrer la formation dans les délais les plus brefs. - F. N. H. : Ce qui veut dire que létat davancement est bon ? - L. B. : Concernant létat davancement, les travaux ont déjà commencé. La première tranche de lécole sera opérationnelle en 2010/2011. Je dois signaler quune enveloppe de 142,5 MDH sera nécessaire pour la mise en place dEMBTP-Settat : 100 MDH sont destinés aux études et à la construction, 31 MDH pour lacquisition des équipements, 6,5 MDH ont été réservés à lassistance technique relative à lingénierie de la formation, la formation des formateurs et laccompagnement technico-pédagogique de lécole et près de 5 MDH pour indemniser les ayants-droit du terrain dune superficie de 80 hectares acquis à lentrée de Settat. - F. N. H. : Est-ce que les moyens financiers alloués sont suffisants pour atteindre vos objectifs ? - L. B. : Permettez-moi de rappeler que les ressources de financement de lOFPPT sont composées dun pourcentage de la Taxe de la formation professionnelle (qui représente 44% de notre budget en 2009), les subventions de lÉtat (24%) et la participation de lOFPPT (passée à 32% contre 8% en 2002). Les projets de développement de lOFPPT ont pris ces dernières années une envergure (+259 % des effectifs depuis 2001/2002 et une centaine de nouveaux établissements) telle que toutes les capacités doptimisation et de mutualisation des moyens et la rationalisation des dépenses ont été épuisées. Or, nos principales sources de financement ne connaissent pas le même rythme de croissance que le dispositif. Cest ce qui nous a amenés à préparer un contrat-programme avec lÉtat, à même de donner les moyens de répondre de manière efficiente aux différentes sollicitations croissantes des opérateurs économiques en terme de formation initiale, continue ou qualifiante.