* Le PJD compte poursuivre en justice ses membres qui ont récemment démissionné pour ternir limage du parti auprès des électeurs. * Dans cet entretien, Lahcen Daoudi, secrétaire général du PJD, estime que le département de lIntérieur nest pas un acteur politique pour entrer en conflit avec son parti. - Finances News Hebdo : Est-ce que vous pensez que le PJD va sortir plus fort de tout ce qui vient de se passer dici le rendez-vous des élections ? - Lahcen Daoudi : Je pense que les expériences passées ont démontré que le citoyen marocain a toujours de «bonnes» réactions dans ce genre de situations. Cela me rappelle le climat de laprès-attentat terroriste du 16 mai 2003 où les mêmes acteurs qui nous attaquent maintenant avaient essayé de ternir notre image. Personnellement, je ne crois pas que notre parti sera affaibli par ces manigances. - F.N.H. : Les démissions en cascade, survenues ces derniers jours, attestent cependant dun climat malsain au sein du parti ? - L. D. : On a fait le choix douvrir le parti. Cest un choix qui nous oblige aussi de laisser les portes ouvertes devant tous ceux qui désirent quitter notre parti. Mais le PJD va assigner les gens qui ont voulu profiter du nom du parti seulement pour se présenter aux élections. Cest impardonnable aux yeux de toutes les composantes du parti. Et cest pourquoi nous allons les assigner en Justice. - F.N.H. : Est-ce que vous ne pensez pas que lInspection Générale de lAdministration territoriale na fait que son travail en exerçant la tutelle qui lui est dévolue par la loi dans laffaire de Belkoura ? - L. D. : Je trouve que le ministère de lIntérieur fait mal son travail en voulant à tout prix affaiblir le PJD. LInspection ne fait pas de la politique et elle na pas le droit de répondre à la conférence de presse que le PJD a organisée par une autre. Je crois quun climat malsain est en train de sinstaller avec la règle des deux poids deux mesures appliquée aux partis. Je crois que le statut avancé, accordé récemment par lU.E au Maroc, y est pour quelque chose.