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Pétrole : Les bienfaits de la chute du baril
Publié dans Finances news le 05 - 02 - 2009

* Les prévisions les plus pessimistes tablent sur un baril à 60 dollars ; la Loi de Finances, elle, le prévoit à 100 dollars.
* Impact immédiat : le budget de l’État sera soulagé.
* Le secteur de l’ingénierie risque, par contre, une chute de l’activité.
Il est communément admis que l’année 2008 a été celle de toutes les turbulences. Avec la crise financière et économique qui s’est étendue aux quatre coins du globe, ou encore les prix des matières premières qui passent de record en record, le pétrole a touché le pic en juillet dernier, s’affichant à plus de 147 dollars. L’impact a été immédiat partout dans le monde, y compris au Maroc. Devant assumer des charges de compensation lourdes, l’Etat marocain a dû injecter plus de 36 milliards de DH destinés, en majorité, à limiter l’inflation qu’aurait causée la hausse des prix pétroliers et du gaz. Selon l’Office des changes, «les importations de pétrole brut ont connu une hausse en valeur de 17,5 %, pour un volume en baisse de 11,5 % par rapport à 2007». C’est dire que la flambée a sérieusement impacté les finances publiques.
Mais 2009 s’annonce sous d’autres auspices. Le baril a atteint, contrairement à juillet 2008, son plus bas niveau depuis 4 ans, pour se fixer vers la mi-janvier en dessous de 35 dollars. Les raisons ? Tout simplement, la récession qui sévit dans le monde et une chute brutale de la demande. Dans ce sens, les organismes internationaux, pour ne citer que les plus pessimistes, évaluent le niveau tarifaire du pétrole en 2009 aux alentours de 60 dollars le baril. Toutefois, pour des raisons prudentielles, comme l’a souligné le ministre des Finances lors de la présentation de la Loi de Finances, le budget de l’Etat pour l’exercice en cours a été établi sur l’hypothèse d’un baril de brut à 100 dollars. Dans ce sens, les charges de compensation seraient portées à 28 Mds de DH, soit 3,8% du PIB.
Qu’adviendra-t-il si l’or noir maintenait son niveau actuel ?
Un surplus «latent» estimé à plus de 30 % des 28 Mds dédiés à la compensation sera économisé, et les finances publiques se seront allégées d’un coût des plus onéreux. Ainsi, le Trésor disposera d’une liquidité supplémentaire, et les spécialistes de la finance s’attendent à ce que celle-ci soit réinjectée, en partie, dans le marché monétaire pour soulager les banques de leur insuffisance de liquidité. D’ailleurs, cela semble déjà se concrétiser avec la récente injection (semaine du 22 au 28 janvier) de 10 milliards de DH, sous forme d’avance à 7 jours. De là, tout un mécanisme économique se déclenche. Le secteur bancaire disposant de fonds supplémentaires pour financer l’économie, l’impact serait certain sur le coût des crédits qui entamerait une évolution baissière, surtout si l’introduction de la nouvelle indexation des taux se faisait, comme nous l’on confié précédemment les analystes, lors de ce même exercice.
D’un autre coté, l’impact de la valeur actuelle du pétrole sur les prix à la pompe est imminent. Les consommateurs râlent déjà en raison du retard de la baisse des prix des produits dans les stations-service et les pouvoirs publics promettent une décision, dans ce sens, très prochainement avec l’insertion d’une nouvelle grille tarifaire. Dès lors, l’on pourrait s’attendre à une répercussion sur les produits de consommation qui, devant une réduction des coûts de transport, devraient connaître une tendance inflationniste très limitée, contrairement à 2008 où la hausse s’était fait durement ressentir sur le portefeuille des ménages.
Cependant, la baisse des cours ne serait pas que profitable. Certaines entreprises spécialisées dans l’ingénierie, l’équipement et la construction liés à l’activité énergétique, risquent de pâtir de la chute des prix de l’or noir. Les compagnies opérant dans la mise en place de plates-formes d’extraction pétrolière, ou en relation avec le développement des énergies renouvelables dont le principal concurrent reste le pétrole, verraient l’intérêt qui leur a été porté durant le cycle de flambée historique de juillet dernier, se décontracter et, par conséquent une baisse d’activité serait inéluctable en raison du report prédit par les experts de certains projets. Dans ce contexte, l’Institut français du pétrole prévoit une évolution du marché de l’ingénierie, de l’équipement et de la construction comprise entre 10 % et 15 % en 2009, contre les 22% enregistrés en 2007 et 2008.


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