* La Fédération prône un retour des avantages davant la Loi de Finances 2008. * Une baisse des taux, une hausse de la VIT et la souplesse de lAdministration dans le traitement des dossiers, telles sont les principales doléances. La Fédération nationale des promoteurs immobiliers (FNPI) a arrêté ses propositions dans le cadre du projet de la Loi de Finances 2009. A lordre du jour, figurent les mêmes revendications ou recommandations de lannée dernière, à savoir les avantages accordés à la profession avant la Loi de Finances 2008. En tout, le cahier revendicatif de la Fédération comprend dix points. La FNPI souhaite le relèvement de la valeur immobilière total (VIT) du logement à plus de 300.000 DH, et ce jusquà lannée 2012. Dans le même sens, la Fédération sollicite de faire baisser le nombre dunités construites de 2.500 à 1.000 pour élargir leffectif des promoteurs éligibles. «La VIT est restée inchangée pendant des années alors que les coûts de production nont cessé daugmenter», a indiqué Youssef Benmansour, président de la FNPI. Toujours au niveau du logement social, Benmansour a souligné que «le déficit de loffre dans ce domaine est toujours élevé avec une demande potentielle importante. Les mesures fiscales sont de nature à encourager davantage ce produit». Pour ce faire, la FNPI propose de revenir à un droit denregistrement de 1% au lieu de 3% introduit dans le cadre de la Loi de Finances 2008. Au niveau de la TVA, la Fédération revendique un taux de 14% au lieu de 20% appliqué actuellement. Les difficultés rencontrées dans le cadre du remboursement de la TVA sont toujours à lordre du jour. Lapplication de larticle 65 du Code Général des Impôts est vivement dénoncée. La FNPI veut limiter ses prérogatives, surtout au niveau du contrôle fiscal. La Fédération veut également la révision des coefficients de réévaluation des prix des terrains. Lactuel coefficient ne tient pas compte des progressions du prix du foncier au cours des cinq dernières années. Pour les droits denregistrement sur laugmentation de capital, lobjectif est le maintien du taux de ces droits à 0,5 %, au lieu de 1,5 % comme prévu dans le projet de Loi de Finances. Parmi les autres revendications de la FNPI figure, entre autres, le problème du quitus de la DGI lors dune opération de vente ou dachat dun bien immobilier. La FNPI exige ainsi des mesures facilitant loctroi du quitus fiscal et la mise en place dune cartographie fiscale par ville, quartier et standing. Par ailleurs, la Fédération a prôné des mesures pour faciliter le logement locatif à travers laugmentation de loffre produit. Elle veut aussi encourager lhabitat de moyen standing destiné exclusivement à la classe moyenne. Pour ce qui est des logements à 140.000 DH, la FNPI juge que le projet na suscité aucun intérêt chez les promoteurs et seul Al Omrane est en lice pour la réalisation du programme. «Les estimations du ministère de lHabitat sont loin de la réalité. Notre Fédération a toujours soutenu ce genre de programmes mais pourvu quils soient réalistes et réalisables. Al Omrane risque fort bien den sortir déficitaire faute de ne pas pouvoir couvrir les charges», a averti Benmansour. Le cahier revendicatif de la FNPI a été discuté par la Commission fiscale de la CGEM le 18 septembre. Il devrait être soumis, dans le cadre des propositions générales de la Loi de Finances 2009 de la CGEM, à son Conseil dadministration du 24 septembre.