Après une progression de 0,12% durant le semaine du 27 octobre au 2 novembre, l'Indice Général de la Bourse a enregistré cette semaine une légère régression de 0,15% à 811,63 points. Avec une performance annuelle qui s'établit désormais à 0,99%, on voit Alternant les séances de hausse et de baisse, l'Indice Général de la Bourse de Casablanca aura finalement terminé la semaine du 3 au 9 novembre sur une note négative en enregistrant une régression de 0,15%. L'IGB n'aura donc pas réussi à maintenir la tendance à la hausse enregistrée les deux précédentes semaines. Ce qu'il y a de sûr, c'est que tant l'Indice grignote assez timidement des points d'une semaine à l'autre, tant tous les gains peuvent être résorbés en bien moins de temps. En tout cas, actuellement, il serait hasardeux de se prononcer sur la tendance future de l'IGB, d'autant que des histoires, qu'on qualifierait bien de rocambolesques, sont en train de se dérouler à la Bourse de Casablanca. Ainsi, le marché n'aura pas connu de grands " bouleversements " ni d'opérations stratégiques de grand style, hormis quelques transactions orchestrées autour de titres comme BCM, Brasseries du Maroc et SNI qui ont représenté respectivement 12,5 , 5 et 5% du chiffre d'affaires engrangé sur le marché central lors de la séance du 3 novembre. Ces transactions auront au moins eu le mérite d'animer quelque peu un marché où Financière Diwan, avec 63,3% du volume global réalisé (séance du 3 novembre), soit 65,7MDH, détenait le primat des transactions, suscitant non seulement l'engouement des investisseurs, mais également moult polémiques. Rappelons que l'ONA avait lancé une OPA sur le flottant en Bourse des titres de sa filiale Financière Diwan qui sera bientôt radiée de la cote. Selon toute vraisemblance, les modalités de cette opération n'auraient pas reçu le quitus du Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières (CDVM). En tout cas, pour l'heure, le " gendarme de la Bourse " n'aura fait aucune déclaration officielle, alors qu'au niveau de la place casablancaise Financière Diwan continue de danser la java. A la séance du jeudi, elle a drainé pratiquement 52 MDH, soit 63.546 actions échangées, tandis que l'ONA lui emboîtait le pas avec 11.155 actions pour un volume de 26,6 MDH. La place aura en tout état de cause dansé sur le même rythme durant toute la semaine, avec pour principales animatrices vedettes ONA et Financière Diwan qui ont totalisé 62% du chiffre d'affaires de 68 MDH que le marché central aura réussi à glaner le vendredi 5 novembre. Grosso-modo donc, la place a surtout été galvanisée par les opérations effectuées sur l'ONA et Financière. A signaler aussi l'annonce de la fusion Cimar-Asmar qui devrait se terminer par une radiation de la cote des actions Asmar le 13 décembre prochain. Quoi qu'il en soit, les polémiques qui entachent actuellement l'offre publique d'achat lancée par ONA et qui ternissent par là-même l'image de la place casablancaise, ne contribuera certainement pas à tirer l'Indice vers le haut. Encore moins la controverse qui entoure actuellement le Conseil de Surveillance au sein duquel les directeurs et administrateurs de banque auront une position dominante. Ces nouvelles polémiques ne prêtent guère à l'optimisme. Et il est utile de rappeler que dans un passé récent (entre janvier et juin), certaines opérations stratégiques que beaucoup ont qualifiées sans ambages de floues ont contribué à plonger la place dans une léthargie qui a duré plusieurs mois. Et si l'on sait de surcroît que le déficit de communication actuel des sociétés cotées, l'interprétation exagérée de la baisse du Taux Effectif Global... ne militent pas en faveur d'une reprise, il y a lieu de rester vigilant. Très vigilant même.