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Réinsertion des détenus
Publié dans Finances news le 19 - 05 - 2005

La réinsertion d’un détenu n’est pas une mission facile si les citoyens, les ONG et les concernés ne sont pas partie
prenante. A cet effet, les journées nationales organisées par la Fondation Mohammed VI, du 23 au 29 mai courant,
tenteront de colmater la brèche...
La Fondation
Mohammed VI pour la réinsertion des détenus organise, au cours du mois de mai 2005, les Journées nationales pour la réinsertion des détenus. Cette manifestation comporte notamment des journées portes ouvertes qui visent, d'une part, à sensibiliser la société marocaine sur la nécessité pour chaque citoyen d'œuvrer pour la réinsertion sociale et professionnelle des détenus et, d'autre part, informer le public sur les objectifs et missions d'une fondation que le Souverain a voulu dédier à la réinsertion des détenus et des enfants en conflit avec la loi.
A cette occasion,
Zoulikha Nasri, conseillère de Sa Majesté le Roi et membre du Conseil d'Administration de la Fondation Mohammed VI pour la réinsertion des détenus, a présidé la semaine dernière une conférence de presse dans les locaux de la Fondation. Le but étant de dévoiler le programme des journées portes ouvertes.
Une réinsertion
par l'éducation,
la formation
et l'apprentissage
Les détenus constituent en général des groupes temporairement exclus de la société parce qu'ils ont enfreint les valeurs et les règles reconnues par la collectivité. Toutefois, comme l'a souligné Zoulikha Nasri, «leur incarcération n'est pas pour autant une réponse exclusive à la délinquance et à la criminalité. L'éducation, la formation et la réinsertion des détenus font partie intégrante des mesures devant accompagner des sanctions privatives de liberté». Cette approche confirme en priorité la préservation de la citoyenneté et la dignité des détenus parmi les droits fondamentaux de l'être humain, puis contribue par la réinsertion à la protection sociale.
A cet effet, et depuis sa création, la Fondation
Mohammed VI s'est attelée à humaniser le milieu carcéral en contribuant à l'amélioration des aménagements et des équipements des pénitenciers et des centres de sauvegarde de l'enfance, puis à la promotion de l'animation sportive et culturelle. Par ailleurs, la Fondation s'est constituée une source d'alerte sur les dysfonctionnements constatés dans la gestion des maisons de détention et de rééducation des enfants et une force de proposition pour une meilleure application de la loi régissant le domaine carcéral et le dispositif d'encadrement. Elle a ainsi promu des programmes d'éducation et de formation professionnelle pour favoriser la réinsertion des détenus et des enfants placés dans les centres de sauvegarde.
Dans ses premières phases d'action auprès des établissements pénitentiaires, la Fondation a permis l'aménagement et l'équipement de centres de formation ou d'initiation professionnelle, ainsi que la mise en place des structures d'éducation non formelle et d'espaces d'animation culturelle et sportive.
Toutefois, il est à noter que la réinsertion des détenus est le fruit d'un travail collectif. Si on prend le cas de la formation agricole, celle-ci est le résultat d'une convention tripartite conclue entre le ministère de l'Agriculture, du Développement rural et des Pêches maritimes, le ministère de la
Justice et la Fondation
Mohammed VI.
Un travail collectif
La mise en oeuvre de cette convention a été concrétisée par l'établissement de conventions spécifiques entre les établissements de formation professionnelle agricole et les établissements pénitentiaires. Cette formation professionnelle agricole par apprentissage s'adresse à tous les détenus qui justifient des conditions exigées par les textes d'application de la loi 12-00 relative à la formation par apprentissage.
En vue d'optimiser les chances de réinsertion dans le tissu économique environnant, des centres de formation en métiers artisanaux ont été implantés dans les établissements pénitentiaires des villes à patrimoine artisanal. Ces centres offrent des possibilités de formation aussi bien pour les hommes que pour les femmes en plus de l'opportunité, surtout pour le sexe féminin, de créer une micro-entreprise en indépendance totale. Deux centres sont déjà opérationnels. Il s'agit de ceux des prisons locales de Fès et de Ouarzazate. L'enveloppe budgétaire mobilisée à cet effet est de l'ordre de
3,5 MDH et le budget annuel de fonctionnement est de
2 MDH pour la formation de 262 stagiaires par an. Pour une formation et une gestion efficientes de ces centres, une convention a été signée avec le ministère du Tourisme et de l'Artisanat.
A ce sujet, Assia El Ouadie, grande militante dans le milieu pénitentiaire, a fait part des résultats tangibles dans ce domaine, à travers l'exemple de détenus qui ont su parfaitement s'adapter à la vie après la prison.
Après deux ans d'activité, la Fondation Mohammed VI a à son actif, des résultats relativement positifs. Mais il est à signaler qu'elle est appelée à multiplier les efforts parce qu'il existe encore des centres où coexistent majeurs et mineurs et dont les conséquences de cohabitation sont dangereuses.
La Fondation est aussi appelée à se pencher sur un problème de taille : celui de la drogue qui touche les jeunes et qui sévit dans notre pays et prend des proportions alarmantes. Elle empêcherait, dans ce cas, une catégorie de personnes d'être demain parmi les détenus potentiels.


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