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«Nous avons été injustement attaqués»
Publié dans Finances news le 14 - 04 - 2005

Créée en 1994 à Oujda, Stockpralim est une entreprise spécialisée dans l’importation et la distribution et emploie 230 personnes. À sa tête se trouvent les frères Boutgueray. L’affaire Sergio est le premier incident de parcours en dix ans d’existence. Retour sur les faits avec El Hachmi Boutgueray, PDG de Stockpralim.
Finances New Hebdo : Dans quelles conditions la gaufrette Sergio est distribuée sur le territoire national ?
Brahim Boutgueray : Nous avons ouvert le premier dépôt, après celui d’Oujda, à Casablanca en 1997, parce que le plus gros de la marchandise que nous importons est acheminé par le port de Casablanca. Au fur et à mesure, nous avons ouvert d’autres dépôts à Agadir, Marrakech, Tanger, Rabat, Meknès et Laâyoune. Soit au total une surface de 9.000 m2 couverts. Tous les dépôts sont frigorifiques, certifiés par le ministère de l’Agriculture et respectent toutes les mesures sanitaires. De plus, le dépôt de
Casablanca contient six chambres qui peuvent accueillir 3.000 T de volume et où sont stockés les produits sensibles comme le fromage et le beurre.
Cette large couverture du territoire nous permet de livrer nos clients en moins de 48 heures. Bien évidemment, cela ne nous a pas empêchés d’investir dans le matériel roulant pour développer notre force de distribution. Nous possédons aujourd’hui 126 camions, dont 66 frigorifiques, encore une fois certifiés par le ministère de l’Agriculture, pour le transport des marchandises sensibles comme le beurre, le fromage et le chocolat.
Comme de coutume, quand les produits arrivent au port de Casablanca, ils ne sont débloqués qu’après avoir subi des contrôles effectués par les services des fraudes. À l’arrivée, le produit a au maximum un mois d’âge et suffisamment de temps, 11 mois en général, pour être écoulé sur le marché. Avec la rotation de trois mois des produits, il n’y a absolument aucun risque qu’un produit périmé atterrisse chez un consommateur. D’autant plus que nous récupérons les périmés pour les détruire par la suite. Après quoi, nous demandons les attestations des services de destruction pour que ces produits ne soient pas apposables.
F. N. H. : Procédez-vous à des contrôles des produits importés et des produits commercialisés sur le marché marocain ?
B. B. : Avant même de signer un contrat avec un fournisseur quelconque, nous analysons les échantillons des produits, leur composition, la qualité de l’emballage, l’étiquetage et les conditions de fabrication. Et une fois que les produits sont importés, nous contrôlons leurs conformités et, chaque mois, FIRTEP procède à des analyses microbiologiques pour s’assurer que le produit ne contient aucun composant nocif à la santé des consommateurs.
Il est à noter que tous nos partenaires travaillent selon les normes HCCP et sont certifiés ISO 9001 version 2000.
Nous avons des partenaires qui sont mondialement connus: le beurre Badaouia est importé de Suède, le thon Mario d’Espagne, Sergio est un produit de la multinationale turque Solen qui l’exporte vers 110 pays. Nous travaillons avec ULKER qui est le 8ème opérateur mondial dans le domaine de la biscuiterie avec 3 milliards de dollars de chiffre d’affaires. Nous avons des partenaires en Thaïlande, Chine, Inde, Arabie Saoudite, Emirats Arabes-Unis, Argentine, Afrique du Sud, Canada, Grande-Bretagne, Italie…
Et nous travaillons dans les secteurs de la conserve, les jus, la biscuiterie, les pâtes alimentaires… Nous avons acquis une grande réputation auprès de partenaires mondiaux et nous comptons investir davantage dans la logistique et diversifier nos produits.
F. N. H. : En parlant de Solen, comment expliquez-vous que le produit Sergio ne soit pas répertorié dans son site ?
B. B. : Sur le catalogue ou le site de Solen vous trouverez le biscuit Triplex. C’était le nom d’origine avec lequel nous avions importé Sergio. Avec le succès de cette gaufrette, nous avons voulu le faire connaître davantage avec des campagnes de communication, mais le fournisseur ne peut pas investir dans la pub pour son produit en dehors de la Turquie. Et comme c’est Stockpralim qui allait endosser les charges de la campagne de pub, nous avons opté pour le choix d’un nom qui nous appartiendrait. Sergio est
100 % marocain et appartient à Stockpralim et porte notre enseigne Excelo.
C’est le cas des produits Badaouia, Mario et la Mama, des pâtes alimentaires qui seront bientôt sur le marché.
Vous savez, nous avons investi 22 millions de DH dans la communication pour les trois produits Sergio, Mario et Badaouia. Donc, il est plus intéressant d’investir cette somme pour un nom qui nous appartient.
F. N. H. : Un des points qui a alimenté la polémique est le prix qui a été réduit de moitié…
B. B. : Avec l’ouverture du marché marocain, les accords bilatéraux, les accords avec la Ligue arabe, l’ accord quadripartites avec la Jordanie, la Tunisie et l’Egypte, nous avons voulu anticiper la concurrence qui s’annonce très rude, sachant que certains de ces pays produisent les concurrents directs de Sergio.
Ce n’est ni plus ni moins qu’une politique commerciale qui n’a aucun rapport avec la qualité du produit, ni avec la durée de péremption. Sergio continuera à être commercialisé à 1 DH seulement.
F. N. H. : Quel a été l’impact de la consignation de Sergio au niveau de Rabat ?
B. B. : Durant la période de consignation, et avec l’article paru dans la presse, l’impact s’est fait sentir sur la force de vente de Sergio au niveau de Rabat. Le journaliste s’est gratuitement acharné sur le produit et la société sans raison valable, d’autant plus que les analyses ont montré que Sergio ne contient aucune toxine.
Contrairement à ce qu’il a dit, nous sommes facilement joignables.
Il aurait pu demander au plus petit détaillant ou se déplacer à Derb Omar pour avoir toutes les informations qu’il désirait et pour voir que nous ne sommes pas une société bidon comme il le laisse entendre dans son article. Nous avons été injustement attaqués et nous comptons prendre les mesures nécessaires pour faire valoir nos droits. Mais nous persévérons dans notre travail et continuons notre démarche qualité.
F. N. H. : Qu’en est-il pour les perspectives de la société ?
B. B. : Pour les 5 années à venir, nous comptons investir 80 millions de DH dans la construction d’unités de fabrication de produits destinés à 90 % à l’exportation, grâce à des partenariats avec nos fournisseurs actuels et futurs. En plus de l’élargissement de la gamme des produits distribués, quelque 75 millions de DH seront consacrés à la communication.
Pour 2004, nous avons fait un chiffre d’affaires de 300 millions de DH que nous comptons doubler en 2005 grâce notamment aux investissements précédents.
Par ailleurs, nous procéderons, à partir du mois de juin, à la facturation embarquée pour une facturation rapide et un enregistrement des ventes et des commandes instantané.


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