Nos ressortissants nont pas hésité à frapper à toutes les portes pour trouver une solution à leur problème. Face au silence des autorités consulaires italiennes au Maroc, ils se sont adressés à la ministre déléguée chargée de la Communauté marocaine résidant à létranger. Après des semaines dattente, ils ont eu gain de cause et peuvent désormais regagner leur pays daccueil avant le 20 février. Selon le ministère de Nezha Chekrouni, le problème de ces Marocains établis en Italie réside dans le fait que la date limite fixée par le ministère de lIntérieur italien, à savoir le 20 janvier 2005, concernant le retour en Italie après les vacances de fin dannée, na pas été respectée. Dautres conditions étaient également à observer de la part de ces MRE. «Sachant quil a été précisé à nos concitoyens établis en Italie que la sortie et lentrée en territoire dItalie devait se faire impérativement par le même poste frontalier aérien ou maritime, nos concitoyens titulaires de récépissés de renouvellement des permis de séjour sont autorisés à voyager, sous réserve de lobservation des conditions précitées», apprend-on auprès du ministère de tutelle. Ces MRE étaient en possession du reçu de permis de séjour pour étrangers dont la date de validité expire le 31 janvier. Induits en erreur ou mal informés, nos MRE se sont retrouvés bloqués au Maroc pour plusieurs semaines, alors quils devaient regagner leur foyer et boulot. Pourtant, plusieurs dentre eux affirment sêtre informés avant de venir au Maroc. On leur avait avancé la date du 30 janvier et non du 20 janvier. Livrés à eux-même, les MRE se sont vite réunis pour faire pression sur les autorités consulaires italiennes, spécialement celles de Casablanca. Après moultes tentatives, ils ont sollicité lintervention de Nezha Chekrouni, ministre déléguée chargée de la Communauté marocaine résidant à létranger, qui les a dailleurs reçus leur a promis dagir. Chose promise, chose due. Ainsi, «suite aux différentes interventions du ministère, il a été convenu avec les autorités italiennes davancer le dernier délai dentrée en territoire italien au 20 février 2005». Il aura donc fallu attendre des semaines et lintervention des autorités marocaines pour que ces MRE obtiennent gain de cause. Tout est bien qui finit bien.