* L'enseignement constitue toujours une priorité dans le Budget de l'Etat. Une hausse de 8% par rapport à 2006 est prévue. * Divers projets arrêtés et non exécutés ont été reconduits lors de l'actuelle Loi de Finances et visent à hausser le niveau des infrastructures. Le budget du département de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique va atteindre, en 2007, 34,1 milliards de DH, soit une hausse de 8% par rapport à l'exercice budgétaire précédent. C'est ainsi que le Budget du département de Habib El Malki absorbe 25,2% du total des dépenses de l'Etat. Il faut remarquer que l'actuel projet de Loi de Finances, dont la première partie a été votée, prévoit pour le secteur la création de 3.700 nouveaux postes budgétaires. Ceci justement pour combler le déficit important dont souffre notre pays en matière de ressources humaines. Il faut remarquer qu'un pourcentage important des dépenses en matière d'enseignement s'inscrit dans la rubrique «charges du personnel» ; et la hausse de la qualité de notre enseignement devient donc malaisée. Le phénomène de l'abandon scolaire constitue toujours le talon d'Achille de cette stratégie qui veut sortir du cercle vicieux dans lequel notre système d'enseignement est entré et taxé depuis des années déjà de «stérile». Au vu des chiffres, le Budget de l'enseignement révèle une hausse des dépenses de fonctionnement de l'ordre de 8,7% pour atteindre 26,47 milliards de DH, dont une hausse de 8,9% de la masse salariale. Les dotations budgétaires indiquent d'un autre point de vue que l'actuel Budget prévoit la construction de 40 écoles primaires et 110 collèges et lycées. D'autres projets de réaménagement ont été prévus et concernent l'équipement des institutions scolaires de nouveaux matériels didactiques aptes à hausser le niveau des programmes scolaires. Le Budget de l'Enseignement révèle aussi une réduction de la masse salariale de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique de l'ordre de 1,67% pour atteindre 3,68 milliards de DH. Tandis que les dépenses pour l'acquisition d'un nouveau matériel pédagogique ont connu une augmentation de 7,06%, attestant par là que la modernisation de notre système d'enseignement est devenue une donne régulière dans les Lois de Finances.