Les pluies ont été bien réparties dans l'espace et dans le temps. Le département de tutelle déploie de grands efforts pour assurer la disponibilité des intrants, des engrais et des semences. Plus de 5 millions d'hectares seront emblavés d'ici la fin de l'année. Le déficit en eau des réserves des barrages a été réduit. C'est une course contre la montre à laquelle est confronté actuellement le monde rural pour profiter de la moindre éclaircie et travailler le sol. La saison profite de conditions climatiques favorables. Le cumul pluviométrique moyen au niveau national est en augmentation de 30% par rapport à la moyenne des cinq dernières années et de 135% par rapport à la campagne précédente. Les apports conséquents en eau, bien répartis dans l'espace et dans le temps, ont incité les fellahs à investir cette année et espérer une bonne saison, surtout que la campagne démarre sous de bons auspices. La période la plus propice pour les semis des céréales d'automne, comprise entre le 15 novembre et le 15 décembre, s'est déroulée dans de bonnes conditions avec la disponibilité des semences certifiées et des intrants à bon marché. «La saison s'annonce sous de bons auspices, compte tenu des importantes précipitations qui ont touché l'ensemble des régions du Royaume. Les efforts déployés au niveau de la mécanisation ont permis d'augmenter la capacité des agriculteurs à rattraper rapidement les opérations de labour», explique Aziz Akhannouch, ministre de l'Agriculture et de la Pêche maritime. La disponibilité des équipements agricoles a permis de passer en l'espace de 10 jours d'une situation de 1,5 million d'hectares labourés à 4 millions d'ha. Cela va sans rappeler que le niveau de vente des semences a atteint 1,3 million de qx, alors que les surfaces emblavées s'établissent aujourd'hui à 4 millions d'hectares sur une surface cible de 5 millions d'ha. «Les différentes mesures prises ont permis de dépasser les dysfonctionnements qu'a connus la campagne agricole précédente. Nous avons donné des orientations à tous les services du département afin de renforcer leur présence sur le terrain et d'accompagner les agriculteurs pour la réussite de la campagne agricole dans cette période décisive de démarrage», ajoute Akhannouch, notant par la même occasion que l'état sanitaire du cheptel demeure satisfaisant et les facteurs de production sont disponibles et à la portée de tous les agriculteurs, notamment les semences. Le ministère compte poursuivre l'extension de l'assurance agricole multirisque sur une superficie qui dépasse 1,5 million ha, la réalisation du programme national d'économie d'eau d'irrigation en assurant l'équipement de 50.000 ha par irrigation localisée et en modernisant les réseaux d'irrigation d'une superficie de 120.000 ha. Pour rappel, le département de l'agriculture a clôturé récemment le programme spécial d'atténuation des effets du déficit pluviométrique. Ce programme a permis aussi de sauvegarder les ressources végétales, protéger le cheptel et préparer dans de bonnes conditions le démarrage de la campagne actuelle. Par ailleurs, les éleveurs, principaux bénéficiaires de la bonne pluviométrie, attendent le retour précoce des pâturages. Cela soulage leur trésorerie et limite les charges consacrées à l'aliment de bétail, dont les prix n'ont cessé d'augmenter ces derniers temps suite à la flambée des cours de certains produits à l'importation comme le maïs ou le soja. «L'abondance des parcours naturels est un élément vital pour notre activité. Elle permet d'atténuer le prix des aliments de bétail car leur demande baisse. Les bêtes seront entretenues dans de bonnes conditions. Cela améliore le renouvellement et réduit les pertes. C'est un baromètre dans les souks hebdomadaires. Les marchés deviennent très animés», explique-t-on à l'Association nationale ovine et caprine (ANOC). Au niveau des stocks en eau, la situation s'est nettement améliorée. Les réserves des barrages ont atteint au 13 décembre 7,62 milliards de m3, soit un taux de remplissage de près de 50%. Certes, le déficit a été réduit, mais le stock demeure largement en baisse par rapport à la même période de l'année dernière où il avait atteint 9,9 milliards de m3, soit un taux de remplissage de 64,1%. C. J. Fellah online : L'appel du Sahara En visite dans les provinces sahariennes, j'ai eu le loisir de constater de très près le niveau de développement qu'a connu la région. Il faut dire que mon dernier voyage remonte à plus de 10 ans. Des évolutions profondes y ont vu le jour notamment au niveau de la mentalité des populations qui sont devenues plus accueillantes, plus compréhensives, et aussi et surtout, plus coopérantes. Outre les infrastructures de base que l'Etat finance à coup de milliards de dirhams et ce dans plusieurs domaines, d'autres secteurs sont animés par une nouvelle dynamique, à l'instar du secteur touristique où différentes unités hôtelières furent lancées répondant aux normes en vigueur. Le secteur de la pêche, véritable locomotive de la région, s'inscrit dans une approche de croissance intégrée et durable qui permet une valorisation des captures et une préservation des ressources. Mais c'est au niveau de l'agriculture que le défi est plus marquant. Il s'agit de produire dans un environnement très hostile où l'eau constitue une denrée rare et que les besoins domestiques de la population sont satisfaits grâce au dessalement de l'eau de mer. J'ai été agréablement surpris de voir certains projets agricoles réussir, et ce dans plusieurs filières même les plus capricieuses comme l'aviculture, l'élevage bovin ou autres ruminants. Il est question avant tout d'assurer une bonne gestion des ressources hydriques à travers les techniques les plus modernes et un savoirfaire adéquat. Mais la région dispose aussi d'atouts remarquables au niveau des filières de niche à forte valeur ajoutée, comme les plantes aromatiques et médicinales, les figues de barbarie ou les cultures sous serre. Ces activités peuvent profiter du climat aride de cette région et de la présence d'une nappe phréatique abondante et douce notamment dans la région de Dakhla pour réussir la production. Les pluies ont été bien réparties dans l'espace et dans le temps. Le département de tutelle déploie de grands efforts pour assurer la disponibilité des intrants, des engrais et des semences. Plus de 5 millions d'hectares seront emblavés d'ici la fin de l'année. Le déficit en eau des réserves des barrages a été réduit. C'est une course contre la montre à laquelle est confronté actuellement le monde rural pour profiter de la moindre éclaircie et travailler le sol. La saison profite de conditions climatiques favorables. Le cumul pluviométrique moyen au niveau national est en augmentation de 30% par rapport à la moyenne des cinq dernières années et de 135% par rapport à la campagne précédente. Les apports conséquents en eau, bien répartis dans l'espace et dans le temps, ont incité les fellahs à investir cette année et espérer une bonne saison, surtout que la campagne démarre sous de bons auspices. La période la plus propice pour les semis des céréales d'automne, comprise entre le 15 novembre et le 15 décembre, s'est déroulée dans de bonnes conditions avec la disponibilité des semences certifiées et des intrants à bon marché. «La saison s'annonce sous de bons auspices, compte tenu des importantes précipitations qui ont touché l'ensemble des régions du Royaume. Les efforts déployés au niveau de la mécanisation ont permis d'augmenter la capacité des agriculteurs à rattraper rapidement les opérations de labour», explique Aziz Akhannouch, ministre de l'Agriculture et de la Pêche maritime. La disponibilité des équipements agricoles a permis de passer en l'espace de 10 jours d'une situation de 1,5 million d'hectares labourés à 4 millions d'ha. Cela va sans rappeler que le niveau de vente des semences a atteint 1,3 million de qx, alors que les surfaces emblavées s'établissent aujourd'hui à 4 millions d'hectares sur une surface cible de 5 millions d'ha. «Les différentes mesures prises ont permis de dépasser les dysfonctionnements qu'a connus la campagne agricole précédente. Nous avons donné des orientations à tous les services du département afin de renforcer leur présence sur le terrain et d'accompagner les agriculteurs pour la réussite de la campagne agricole dans cette période décisive de démarrage», ajoute Akhannouch, notant par la même occasion que l'état sanitaire du cheptel demeure satisfaisant et les facteurs de production sont disponibles et à la portée de tous les agriculteurs, notamment les semences. Le ministère compte poursuivre l'extension de l'assurance agricole multirisque sur une superficie qui dépasse 1,5 million ha, la réalisation du programme national d'économie d'eau d'irrigation en assurant l'équipement de 50.000 ha par irrigation localisée et en modernisant les réseaux d'irrigation d'une superficie de 120.000 ha. Pour rappel, le département de l'agriculture a clôturé récemment le programme spécial d'atténuation des effets du déficit pluviométrique. Ce programme a permis aussi de sauvegarder les ressources végétales, protéger le cheptel et préparer dans de bonnes conditions le démarrage de la campagne actuelle. Par ailleurs, les éleveurs, principaux bénéficiaires de la bonne pluviométrie, attendent le retour précoce des pâturages. Cela soulage leur trésorerie et limite les charges consacrées à l'aliment de bétail, dont les prix n'ont cessé d'augmenter ces derniers temps suite à la flambée des cours de certains produits à l'importation comme le maïs ou le soja. «L'abondance des parcours naturels est un élément vital pour notre activité. Elle permet d'atténuer le prix des aliments de bétail car leur demande baisse. Les bêtes seront entretenues dans de bonnes conditions. Cela améliore le renouvellement et réduit les pertes. C'est un baromètre dans les souks hebdomadaires. Les marchés deviennent très animés», explique-t-on à l'Association nationale ovine et caprine (ANOC). Au niveau des stocks en eau, la situation s'est nettement améliorée. Les réserves des barrages ont atteint au 13 décembre 7,62 milliards de m3, soit un taux de remplissage de près de 50%. Certes, le déficit a été réduit, mais le stock demeure largement en baisse par rapport à la même période de l'année dernière où il avait atteint 9,9 milliards de m3, soit un taux de remplissage de 64,1%. C. J. Fellah online : L'appel du Sahara En visite dans les provinces sahariennes, j'ai eu le loisir de constater de très près le niveau de développement qu'a connu la région. Il faut dire que mon dernier voyage remonte à plus de 10 ans. Des évolutions profondes y ont vu le jour notamment au niveau de la mentalité des populations qui sont devenues plus accueillantes, plus compréhensives, et aussi et surtout, plus coopérantes. Outre les infrastructures de base que l'Etat finance à coup de milliards de dirhams et ce dans plusieurs domaines, d'autres secteurs sont animés par une nouvelle dynamique, à l'instar du secteur touristique où différentes unités hôtelières furent lancées répondant aux normes en vigueur. Le secteur de la pêche, véritable locomotive de la région, s'inscrit dans une approche de croissance intégrée et durable qui permet une valorisation des captures et une préservation des ressources. Mais c'est au niveau de l'agriculture que le défi est plus marquant. Il s'agit de produire dans un environnement très hostile où l'eau constitue une denrée rare et que les besoins domestiques de la population sont satisfaits grâce au dessalement de l'eau de mer. J'ai été agréablement surpris de voir certains projets agricoles réussir, et ce dans plusieurs filières même les plus capricieuses comme l'aviculture, l'élevage bovin ou autres ruminants. Il est question avant tout d'assurer une bonne gestion des ressources hydriques à travers les techniques les plus modernes et un savoirfaire adéquat. Mais la région dispose aussi d'atouts remarquables au niveau des filières de niche à forte valeur ajoutée, comme les plantes aromatiques et médicinales, les figues de barbarie ou les cultures sous serre. Ces activités peuvent profiter du climat aride de cette région et de la présence d'une nappe phréatique abondante et douce notamment dans la région de Dakhla pour réussir la production.