* En l'espace de 6 ans, les aides accordées par l'Etat aux projets d'investissement ont atteint 300 milliards de DH. * Le bilan dressé par la Commission d'investissements révèle que de 1999 à février 2006, 138 contrats et conventions d'investissements ont été agréés et signés. Le bilan dressé par la commission des investissements a été jugé satisfaisant pour l'économie marocaine. Pour la période allant de 1999 à février 2006, pratiquement tous les secteurs d'activités ont pu bénéficier des fonds nécessaires. Avec un nombre global de 138 contrats agréés est signés, c'est le secteur industriel qui vient en tête avec 45% des aides accordées, suivi du tourisme avec 36%, tandis que les services ont bénéficié de 19% du montant global des fonds accordés aux projets d'investissement. Pour ce qui est des aides accordées par l'Etat, le Fonds de promotion des investissements (FPI) a distribué 300 milliards de DH depuis janvier 2000. Dont 119 milliards versés pour la réalisation de 11 projets d'investissement. Du point de vue de l'impact social de ces efforts financiers, la commission des investissements a enregistré 64.780 emplois créés depuis 2000. Pour le secteur industriel, qui s'est accaparé la part du lion, 62 contrats et conventions ont été agréés par la commission des investissements pour un investissement de 53,32 milliards de DH et 9.248 emplois projetés. La commission a également fait une mention particulière pour les projets agréés mais non encore concrétisés. Certains contrats vont être tout simplement résiliés ou sont en cours de résiliation. Il s'agit plus précisément d'une convention d'investissement «Oulmès 2003» qui n'a pu être signée, et d'autres accords qui ne seront pas appliqués tels ceux relatifs aux projets «Prima Electronics», «Mena Can» et «Asment Oulad Ziane». La commission des investissements a également rappelé les projets qui sont en difficulté ou en retard dans leur réalisation. Dans leur majorité, les taux de réalisation ne dépassent pas 50%. Il faut remarquer que dans ce secteur des services, 27 contrats ont été agréés depuis 1999 pour un investissement de 26,52 milliards de DH et 16.100 emplois projetés. Certains projets agréés et signés ont été résiliés. La commission des Investissements a relevé dans ce cadre des projets d'investissement non entamés ; c'est le cas de «Inquam» et «Vinci» (deux projets résiliés) avec ceux d' «Eurinvest» et «Supudiplo». Pourtant, ces quelques exceptions ne semblent pas perturber la portée positive du volume global des contrats et conventions agréés par la commission des investissements. Ce bilan, largement positif, reste néanmoins en déphasage avec la politique de l'embauche. A ce titre, il faudra attendre la concrétisation et le démarrage de certains projets pour que des emplois supplémentaires puissent être créés. C'est dans cette optique que la commission des investissements a tenu à préciser que 89 contrats et conventions, hors projets touristiques, ont été agréés et signés pour un montant de 80 milliards de DH, et permettront la création de 25.000 emplois. Younès Bennajah Le bilan dressé par la commission des investissements a été jugé satisfaisant pour l'économie marocaine. Pour la période allant de 1999 à février 2006, pratiquement tous les secteurs d'activités ont pu bénéficier des fonds nécessaires. Avec un nombre global de 138 contrats agréés est signés, c'est le secteur industriel qui vient en tête avec 45% des aides accordées, suivi du tourisme avec 36%, tandis que les services ont bénéficié de 19% du montant global des fonds accordés aux projets d'investissement. Pour ce qui est des aides accordées par l'Etat, le Fonds de promotion des investissements (FPI) a distribué 300 milliards de DH depuis janvier 2000. Dont 119 milliards versés pour la réalisation de 11 projets d'investissement. Du point de vue de l'impact social de ces efforts financiers, la commission des investissements a enregistré 64.780 emplois créés depuis 2000. Pour le secteur industriel, qui s'est accaparé la part du lion, 62 contrats et conventions ont été agréés par la commission des investissements pour un investissement de 53,32 milliards de DH et 9.248 emplois projetés. La commission a également fait une mention particulière pour les projets agréés mais non encore concrétisés. Certains contrats vont être tout simplement résiliés ou sont en cours de résiliation. Il s'agit plus précisément d'une convention d'investissement «Oulmès 2003» qui n'a pu être signée, et d'autres accords qui ne seront pas appliqués tels ceux relatifs aux projets «Prima Electronics», «Mena Can» et «Asment Oulad Ziane». La commission des investissements a également rappelé les projets qui sont en difficulté ou en retard dans leur réalisation. Dans leur majorité, les taux de réalisation ne dépassent pas 50%. Il faut remarquer que dans ce secteur des services, 27 contrats ont été agréés depuis 1999 pour un investissement de 26,52 milliards de DH et 16.100 emplois projetés. Certains projets agréés et signés ont été résiliés. La commission des Investissements a relevé dans ce cadre des projets d'investissement non entamés ; c'est le cas de «Inquam» et «Vinci» (deux projets résiliés) avec ceux d' «Eurinvest» et «Supudiplo». Pourtant, ces quelques exceptions ne semblent pas perturber la portée positive du volume global des contrats et conventions agréés par la commission des investissements. Ce bilan, largement positif, reste néanmoins en déphasage avec la politique de l'embauche. A ce titre, il faudra attendre la concrétisation et le démarrage de certains projets pour que des emplois supplémentaires puissent être créés. C'est dans cette optique que la commission des investissements a tenu à préciser que 89 contrats et conventions, hors projets touristiques, ont été agréés et signés pour un montant de 80 milliards de DH, et permettront la création de 25.000 emplois.