«Le conflit du Sahara occidental n'a que trop duré et ne fait qu'aggraver les souffrances des Sahraouis marocains, prisonniers des séparatistes du polisario sous tutelle du régime algérien. Il est temps pour la communauté internationale de mettre l'Algérie et le polisario face à leurs responsabilités et pour l'ONU d'assumer les siennes, face à la tragédie humanitaire innommable et à la dégradation des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf». Celle qui écrit ces lignes, d'une lucidité remarquable, n'est autre que Jennifer Rubin du prestigieux quotidien américain «Washington Post» ! On tomberait à la renverse, en d'autres temps ! Mais voilà, la communauté mondiale prend de plus en plus conscience de ce grand «mensonge» dénommé «affaire du Sahara», créée «ex nihilo», entretenue depuis 1975 par une Algérie qui n'a jamais caché ses ambitions territoriales, expansionnistes et hégémoniques. Le témoignage du «Washington Post», un de plus dira-t-on, est venu renforcer la conviction de tous les gouvernements et de l'opinion publique mondiale sur un drame infligé par le pouvoir algérien aux populations sahraouies marocaines qui sont parquées depuis 1975 dans les camps de Tindouf. Ce n'est pas seulement un voile qui se lève de nouveau sur une tragédie humanitaire, c'est la preuve par deux que l'opinion américaine n'entend pas retomber dans le piège véreux des propagandistes algériens et de leurs obligés, dont notamment la présidente de l'ONG dite Fondation Kennedy qui n'a de cesse depuis deux ans maintenant d'imposer au Conseil de sécurité un débat déplacé sur de prétendues «violations des droits de l'Homme au Sahara par le Maroc» ! En avril 2013, à la même époque, avec la complicité de quelques-uns, et le soutien financier du gouvernement algérien, Kerry Kennedy et ses acolytes avaient réussi le tour de force – vite démasqué – d'introduire un débat au sein du Conseil de sécurité de l'ONU pour mettre en cause la crédibilité du Maroc. N'était-ce la pertinente intervention de Sa Majesté le Roi auprès du président américain et son rôle pour dénoncer la manoeuvre algérienne. Le Conseil de sécurité a réfuté le débat sur la question d'élargissement des attributions de la Minurso (Mission des Nations Unies au Sahara) aux droits de l'Homme. Autrement dit, la Minurso qui avait été créée en 1991 pour garantir le cessez-le-feu seulement, devait, selon les Algériens, avoir compétence en matière de défense des droits qui seraient violés par le Maroc... C'est le comble, tout de même. Samedi dernier, et certainement pour prévenir les manoeuvres dilatoires, le Roi Mohammed VI s'est entretenu longuement au téléphone avec Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies, en marge du débat engagé sur le Sahara dans le cadre de la session du Conseil de sécurité. Le Souverain l'a mis en garde, de manière solennelle, contre tout éventuel dérapage qui pourrait de nouveau entraver le débat serein et objectif au Conseil de sécurité. Le témoignage du «Washington Post» tombe à point nommé, pourtant le quotidien sérieux n'avait pas de sympathie particulière pour notre pays ! Sauf qu'il véhicule, désormais, une vérité de plus en plus vérifiée : Tindouf est le lieu des violations des droits de l'Homme, c'est le camp des miradors où s'exercent une répression terrible et des exactions contre les populations séquestrées depuis plus de trente ans ! En témoignent les derniers soulèvements des séquestrés marocains, réprimés dans le sang. Il est temps en effet que la vérité éclate en plein jour et que la communauté internationale non seulement en prenne conscience, mais réagisse...