La décision a émané récemment du management de la société à l'occasion de la présentation des résultats. JLEC a aussi revu ses prévisions à la hausse d'ici 2018 suite aux changements comptables qui concernent les unités 5 & 6. Ces dernières fourniront une capacité de production supplémentaire de 500 MW. Le dividende de la société devrait croître en moyenne (TCAM) de 15,2% par an jusqu'en 2018 selon le management. Sur le dividende «généreux» distribuable en 2014, les dirigeants expliquent que c'est une manière d'institutionnaliser l'image de la société. Par ailleurs, le management a longuement commenté le changement de comptabilisation de JLEC 5&6 qui passe de «mise en équivalence» à «intégration globale», suite à un remaniement du tour de table de ces entités. Ainsi, le Bussinesplan présenté avant l'IPO et qui était déficitaire passera en territoire positif beaucoup plus rapidement que prévu avec les 500 MW supplémentaires qui seront raccordés au réseau. «L'unité 5 est prête depuis le 25 octobre dernier tandis que l'unité 6 est entrée en service le 5 février», affirme le Président du groupe, Abdelmajid Iraqui Houssaini. Et d'ajouter «JLEC va connaître un changement d'échelle majeur avec la mise en service commerciale des unités 5&6 au cours du premier semestre 2014». Avec cette capacité additionnelle, la société prévoit un chiffre d'affaires de 7,3 Mds de dirhams en 2014 et 8,5 Mds de dirhams en 2015. Le management a expliqué les raisons des cours du charbon sur le chiffre d'affaires de la société. Ce dernier est utilisé en effet comme intrant dans la production mais il est facturé dans le produit fini. La baisse du cours de cette matière première a donc influé aussi bien sur les revenus de la société que sur ses charges. Mais cet l'impact peu significatif sur le résultat net résulte d'une meilleure gestion des coûts d'exploitation. Enfin, sur le cours boursier de JLEC, le management ne s'est pas étalé. Il est revenu sur le caractère défensif de ce titre qui offre une plus grande largesse à la Bourse de Casablanca. Aussi, Omar Alaoui M'hamdi, Directeur général adjoint, s'est-il donné à un exercice de comparaison avec des sociétés du même secteur à l'international pour mettre en avant la valorisation et le rendement corrects de JLEC. «Nous avons la conviction que le marché saura valoriser l'entreprise à sa juste valeur» conclut-il.