Au vu des données disponibles, la MHRA a jugé que ce médicament, baptisé Paxlovid, était "sûr et efficace pour réduire le risque d'hospitalisation et de décès" chez cette population. "Nous disposons désormais d'un autre médicament antiviral pour le traitement du Covid-19 qui peut être pris par voie orale plutôt qu'administré par voie intraveineuse. Cela signifie qu'il peut être administré en dehors d'un cadre hospitalier", a souligné June Raine, chef de la MHRA, dans un communiqué. Le traitement Paxlovid combine un principe actif nouveau et du ritonavir, un antirétroviral utilisé depuis longtemps dans la prise en charge du VIH, qui bloque des enzymes virales et permet donc d'accentuer l'efficacité du médicament. Le traitement, qui doit être initié le plus tôt possible, se présente sous la forme de deux comprimés (un pour chaque principe actif) à prendre par voie orale deux fois par jour pendant cinq jours. A ce stade, la MHRA explique qu'il est trop tôt pour savoir si ce traitement fonctionne pour les contaminations découlant du variant Omicron, mais précise qu'elle travaille de concert avec le laboratoire américain pour déterminer si c'est le cas. Pfizer a pour sa part relevé plus tôt en décemrbre que le Paxlovid présentait une efficacité de près de 90% dans la prévention des hospitalisations et des décès chez les patients à haut risque, et des données de laboratoire récentes suggèrent que le médicament conserve son efficacité contre le variant Omicron qui se propage rapidement.