Adressée aux directeurs régionaux de la santé et de la protection Sociale, elle précise que la tutelle a rapidement adopté des dispositions sanitaires spéciales, notamment relatives à la prise en charge des cas Covid-19 suspects d'être dus à ce variant et au suivi de leurs contacts. Toutefois et, après que le 1er cas Omicron ait été confirmé dans notre pays le 15 décembre 2021, d'autres cas autochtones ont été détectés, sous forme de cas sporadiques mais aussi de clusters distincts, répartis sur quatre régions différentes, relève la circulaire. Aussi et, en vue de limiter la propagation de ce variant, de minimiser l'ampleur d'une possible prochaine vague épidémique et de réduire son impact sur notre système de santé, le ministre demande d'entreprendre les mesures suivantes : - Renforcer les activités de détection précoce, selon les termes du manuel de procédures en vigueur (Cf. Circulaire 28/15/CNOUSP/DELM du 28 avril 2021). - Assurer la prise en charge des cas détectés, conformément aux dispositions de ce même manuel de procédures. A ce titre, il est à rappeler que l'hospitalisation n'est préconisée que pour les malades présentant un risque de complication et ceux ne disposant pas de conditions adéquates d'isolement à domicile. - Mener une investigation épidémiologique et virologique des cas Covid-19 suspectés d'être dus à ce nouveau variant, notamment les cas avec notion de retour récent d'un voyage à l'étranger, survenus sous forme de clusters ou présentant un tableau clinique inhabituel, ou encore les cas de réinfection. Les contacts des cas doivent être identifiés, bénéficier d'un dépistage et observer une quarantaine à domicile pendant 10 jours. - Accélérer l'atteinte des objectifs escomptés par la campagne de vaccination, aussi bien pour les deux doses initiales que pour la dose booster. - Intensifier les activités de sensibilisation sur un meilleur respect des mesures barrières, notamment le port de masque, ainsi que celles de distanciation physique.