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Programme Meda
Publié dans Finances news le 19 - 09 - 2006

* De nombreux efforts sont encore nécessaires pour s’approcher de l’objectif ambitieux de prospérité partagée en Méditerranée.
* Meda aura montré de sérieuses limites
La Chambre de commerce britannique au Maroc a organisé récemment une table ronde consacrée à l’aide européenne aux PME marocaines. «2006 va voir le Maroc s’ouvrir davantage à l’étranger avec notamment l’entrée en vigueur des accords de libre-échange», a expliqué Jean-Luc Rizzo, éditeur des publications de la Chambre britannique ; et d’ajouter que «l’Union européenne joue un rôle important au Maroc. Ses différents programmes d’aide implémentés dans le domaine industriel ont pour objectif de moderniser le système économique afin de dynamiser les échanges commerciaux et d’améliorer l’attractivité du pays pour les investisseurs étrangers».
Bruno Dethomas, chef de la délégation européenne au Maroc, a souligné lors de cette rencontre que «le Maroc et l’UE vont entrer dans une nouvelle ère de coopération. Un autre programme d’assistance va se substituer à MEDA». Il a indiqué que «l’UE est engagée avec le Maroc par un accord d’association et avant tout un accord de bon voisinage», et de préciser que «l’UE a toujours apporté son soutien aux différents projets de réformes, notamment sur le plan financier». «Une contribution qui, a-t-il dit, a trait à plusieurs volets comme la qualité et l’efficacité du système». Pour rappel, l’UE a initié plusieurs programmes de soutien comme le programme de la formation professionnelle pour les secteurs du textile, du tourisme et des NTIC, le programme d’appui aux institutions privées marocaines et aussi le programme d’aide aux associations professionnelles. La coopération de l'UE cherche à intégrer l'ensemble des instruments financiers dans le cadre d'une politique générale de réformes structurelles, indispensables à la transition institutionnelle et économique des partenaires méditerranéens vers l'association à l'UE. Le volet dédié à la création d’une zone de prospérité partagée met ainsi l’accent sur le développement, l’accélération du rythme de la croissance socio-économique et la réduction du gap de développement dans la région euro-méditerranéenne. Pour rappel, depuis l’accord de Barcelone, il y a aujourd’hui une masse critique d’accords d’association qui permet d’encadrer les relations de l’Union avec la quasi-totalité des pays méditerranéens, même si le rythme de mise en œuvre actuel ne rend pas réaliste l’objectif affiché de 2010 pour une zone de libre-échange régionale. La libéralisation commerciale des échanges suivie par les pays méditerranéens au cours des dix dernières années est effective. Elle a conduit à une réelle pénétration des produits de l’UE sur les marchés des pays de la rive Sud. Le Maroc en est un exemple patent. Le tarif n’est pas l’arme exclusive de protection. On assiste à une prise de conscience générale de l’importance des normes et des réglementations techniques dans les échanges internationaux au niveau des pays partenaires méditerranéens (PPM) et plus récemment des pays du Sud de la Méditerranée. De nombreux efforts, européens comme méditerranéens, sont encore nécessaires pour se rapprocher de l’objectif ambitieux de prospérité partagée en Méditerranée, défi né à Barcelone. Le scénario idéal du partenariat consisterait à parvenir à enclencher une dynamique vertueuse comparable à celle observée dans les PECOs les plus avancés : l’ouverture commerciale appelle des réformes institutionnelles d’accompagnement pour renforcer le dynamisme du tissu productif local et, de facto, la compétitivité du pays; ces évolutions renforcent l’attractivité de la zone pour les investissements ; cet ensemble de facteurs concourt à la compétitivité de l’économie et in fine à la croissance. Dans cette optique, un saut qualitatif de la relation d’association est nécessaire au cours de la décennie à venir, pour en faire un véritable modèle de développement régional.
Pour sa part, Latifa Echihabi, directeur général de l’Agence nationale de la promotion des PME (ANPME), a prôné «un développement des métiers mondiaux du Maroc sur trois piliers essentiels, à savoir le textile, l’agroalimentaire et les industries de transformation». C’est d’ailleurs dans ce cadre que s’inscrit le programme «Emergence» qui compte mettre à profit les opportunités majeures de la délocalisation, impulser le développement de nouveaux métiers et secteurs, stimuler la croissance et repositionner les secteurs structurants tout en anticipant les évolutions futures.
Tenant compte de la nécessité d'assurer la préservation d'un environnement macroéconomique stable et de poursuivre le travail à long terme sur des chantiers transversaux structurants pour l'économie, la nouvelle stratégie industrielle nationale repose sur quatre piliers fondamentaux relatifs au développement de nouveaux métiers de délocalisation de services, la création de zones de sous-traitance industrielle orientées export vers l’Europe, la modernisation et la relance des piliers existants et l’accélération de la modernisation compétitive.
Latifa Echihabi a toutefois précisé que «tous les secteurs peuvent participer à la croissance à condition que tous les acteurs s’engagent dans le processus». «Il faut aller vers les niches où le Maroc a un avantage et peut avoir plus d’impact», a-t-elle indiqué, et de souligner que «l’ANPME a mis un dispositif concret et cohérent pour soutenir la PME qui s’articule sur deux volets : l’un financier et l’autre technique». «Pour ce faire, a-t-elle précisé, il faut se baser sur le référentiel des pays qui ont réussi leur mutation». Latifa Echihabi a néanmoins reconnu «l’utilité des fonds bilatéraux, notamment européens, qui ont soutenu la politique de mise à niveau du Royaume». Elle a, par ailleurs, appelé à «la refonte de l’arsenal existant aujourd’hui qui, a-t-elle précisé, a montré ses limites». «Le Foman, a-t-elle déclaré, s’est soldé par des résultats faibles», et de s’interroger sur «l’adaptation des mécanismes de fonctionnement de ces fonds avec l’environnement de la PME marocaine». Dans son intervention, Hammad Kassal, président de la Fédération des PME, a affirmé : «l’appui de l’UE est très important. Le nouveau programme va nous permettre une nouvelle génération de soutien». Hammad Kassal a évoqué à cette occasion «les difficultés pour l’accès de la PME à l’aide européenne». Il a, par ailleurs, appelé au respect de la bonne gouvernance dans les projets financés par l’UE et a donné à ce sujet l’exemple du crédit Chamal qui a connu un échec, et pour cause, a révélé Kassal, «ce crédit destiné essentiellement pour faire face à la culture du cannabis et l’immigration clandestine n’a pas obtenu de résultats tangibles». Il a précisé que «sur les 50 dossiers, seuls trois ont pu honorer leurs engagements et rembourser leurs crédits».


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